Afin de lutter contre le réchauffement climatique global et de limiter la production de gaz à effet de serre produit par les énergies fossiles, il apparaît comme crucial de développer les énergies renouvelables. En effet, l’énergie photovoltaïque se présente comme une alternative très intéressante à l’utilisation des énergies fossiles, puisque l’énergie solaire est une ressource propre et inépuisable. Mais la hausse des températures liée au réchauffement climatique impacte directement la production d’énergie solaire, affaiblissant les rendements de production.
Tout d’abord, le réchauffement climatique entraînera des formations de couvertures nuageuses fréquentes et durables dues à l’augmentation du taux d’humidité de l’air et des effets de l’évaporation de l’eau à la surface, rendant ainsi la maîtrise de la production générale d’électricité plus délicate et plus difficile et surtout moins prévisible. Ensuite, les fortes chaleurs sont néfastes pour les panneaux solaires. En effet, une hausse des températures moyennes va directement affecter les rendements des panneaux solaires, puique un excès de chaleur diminue les rendements des cellules photovoltaïques au-delà de la température de fonctionnement idéale. On considère qu’au-delà de 25°C, une augmentation de 1°C provoquerait une baisse de production de 0,45%. D’après les chercheurs Ian Peters et Tonion Buonassisi du Massachusetts Institute of Technology qui ont modélisé les effets d’un réchauffement climatique global de 1,8°C, le rendement des panneaux photovoltaïques devrait chuter de 15 kWh en moyenne par kW installé. De plus, même si les conséquences du réchauffement climatique sur la production d’énergie solaire seront mondiale, certaines régions seront cependant davantage touchées que d’autres. C’est notamment le cas du sud des Etats-Unis, de l’Afrique du Sud ou de l’Asie centrale, où on notera des baisses de rendement pouvant aller jusqu’à 50 kWh.
Face à cette menace, une des réponses possibles serait de trouver des nouvelles matières pour les cellules photovoltaïques afin qu’elles soient plus efficaces et moins sensibles à la hausse des températures.