La question de l’irrespect du Code de la circulation incite à faire multiplier les moyens de contrôle d’où l’appel du ministère de tutelle pour l’acquisition, l’installation et la maintenance de 552 appareils de détection automatique des infractions du Code. Une priorité pour la sécurité routière dont les autorités ont mis les moyens, et éventuellement, des radars laser seront installés pour la première fois sur les grandes artères urbaines et même sur les routes. Au moment où ces dernières figurent parmi les plus dangereuses du monde. Raison pour laquelle le Royaume s’est fixé l’objectif de réduire, d’ici 2026, les accidents de la route de moitié.
Cependant, c’est l’allemand Vitronic qui fournira ces appareils de dernier cri, après avoir remporté, le 18 octobre 2018, l’appel d’offres lancé par le ministère de l’Equipement et du Transport. C’est ce que témoigne un article paru sur le site traffictechnologytoday faisant part de la signature du contrat de livraison et de maintenance conclu entre le consortium Vitronic-Al Omra international et le Royaume du Maroc.
Toutefois, ces caméras lasers seront déployées dans les 12 régions du Royaume avec l’installation dans les grandes villes comme Casablanca, Marrakech et Rabat, de systèmes de surveillance de vitesse fixe, de vitesse moyenne et d’intersections régulées par les feux de circulation. En plus des dispositifs en bord de route, la société fournira le logiciel de gestion des données, lequel s’intègrera au dispositif existant. Les images capturées seront acheminées au centre de traitement des infractions, basé à Rabat. Et dans cinq ans, ce sont quelque 1.200 radars, au total, qui équiperont nos routes. Notons en effet que le Maroc ne dispose depuis 2009 que de 140 unités dont 28 hors jeu.
Il reste également à savoir comment le ministère des transports pourra respecter ses prévisions de verbaliser 6 millions d’excès de vitesse en 2019 (contre 3 en 2018) alors que les 552 nouveaux radars ne seront complètement opérationnels qu’en 2021…
