EnergieEnvironnement

Patrimoine énergétique Les pics de production atteints à la baisse

L’évolution des modes de production et de consommation de nos sociétés fait apparaître de nouvelles problématiques, particulièrement complexes, auxquelles seules des approches globales peuvent répondre. C’est notamment le cas pour les aspects énergétiques qui peuvent se décliner autour de 3 axes majeurs.
La conservation du patrimoine énergétique et la préservation du climat : Il s’agit d’une part de conserver des ressources énergétiques pour les générations futures, alors qu’au rythme actuel de consommation, les pics de production des énergies fossiles seront atteints dans une fourchette modératrices (selon le type d’énergie, les estimations d’experts et l’optimum économique de chacune d’entre elles), la production ne pouvant que décroître au-delà. Par ailleurs, en ce qui concerne le climat, les dernières conclusions des experts du Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC) montrent que les conséquences du réchauffement seront dramatiques, les mesures à prendre ne pouvant désormais qu’en limiter autant que faire se peut les impacts : d’ici à 2080, jusqu’à 3,2 milliards d’humains seront exposés à des pénuries d’eau sévères, et 600 millions à la faim, en raison d’une réduction des rendements agricoles. En outre, 100 millions de personnes vivant moins d’un mètre au-dessus du niveau de la mer risquent de perdre leur habitat et leur mode de vie, du fait de la montée des eaux. Par ailleurs, 20 à 30% des espèces végétales et animales sont menacées d’extinction irréversible, en cas d’une augmentation des températures de 2 à 3° par rapport au XIXème siècle.
Le GIEC insiste sur le fait que les pays en développement seront les premiers touchés par le réchauffement, tout en étant les moins bien armés pour y répondre. Devant ce défi, sans doute le plus important jamais affronté par la société humaine, l’objectif de réduction des émissions de CO2 à 0,5 t de carbone /hab./an impose une réduction drastique de nos modes de consommation et surtout une inversion de la tendance haussière de consommation d’énergie fossile.
Les émissions de gaz à effet de serre et le réchauffement climatique Le phénomène d’« effet de serre », naturel et essentiel au développement de la vie sur Terre, n’est pas en soi dangereux. C’est sa modification rapide du fait de l’homme qui est porteuse de risques. Pour arrêter d’enrichir l’atmosphère en gaz carbonique, les émissions humaines de CO2 doivent redescendre en deçà de la moitié des émissions de 1990, soit 500 kg équivalent carbone par habitant et par an, la moyenne actuelle étant de 1,5 t de CO2
La sécurisation des approvisionnements énergétiques constitue le second défi à relever, les tensions sur le prix du baril au cours des dernières années ayant induit un déficit public difficilement supportable pour de nombreux pays importateurs nets de produits pétroliers et des risques accrus sur les économies les plus fortement dépendantes de ces énergies. Comme nous pouvons le voir quotidiennement ces tensions participent de conflits armés ouverts ou larvés dans un certain

Tags
Montrer plus

Articles connexes

Close