Le ministère de la Jeunesse et du Sport égyptien vient de lancer une bourse d’étude baptisée Gamal Abdel-Nasser et destinée à former les leaders africains du futur. Une centaine de jeunes leaders brillants des Etats membres de l’Union Africaine (UA) bénéficieront de cette bourse. L’objectif est d’investir dans la jeunesse africaine. Les dossiers de candidatures devront être adressés entre le 8 et 22 juin, au Caire.
Former des décideurs dans le secteur gouvernemental, des cadres du secteur privé, des chercheurs ou encore des journalistes est aussi l’un des objectifs de cette bourse. L’occasion pour les jeunes Africains de profiter de l’expérience égyptienne en matière de création d’institutions nationales. Et pour le gouvernement égyptien c’est un moyen de former une nouvelle génération de jeunes leaders, ce qui est conforme aux orientations de l’Egypte en tant que présidente de l’UA.
Pour bénéficier de cette bourse, le candidat doit être âgé de 20 à 35 ans, il doit être africain et non résident en Egypte. Il doit maîtriser l’anglais, avoir déjà une expérience professionnelle et être en possession d’un passeport valable encore 6 mois après la fin de la bourse.
Cette bourse est l’un des résultats du 2e Forum de la jeunesse africaine organisé à Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie, du 24 au 26 avril 2019. L’idée était d’offrir une opportunité de développement à un million de jeunes d’ici 2021 dans les domaines de l’éducation, de l’emploi et de l’entreprenariat. Cette bourse Gamal Abdel-Nasser s’inscrit donc pleinement dans cette dynamique en offrant ces formations aux jeunes Africains.
« Cette bourse est mise en preuve dans le cadre de la volonté du ministère de la Jeunesse et du Sport, présidé par Achraf Sobhi, de jouer un rôle dans le renforcement des jeunes Africains en leur fournissant toutes les formes de soutien, de réhabilitation et de formation, ainsi qu’en les autonomisant pour qu’ils occupent des postes de direction et tirent parti de leurs capacités et de leurs idées. Ceci s’inscrit dans le cadre des idées approuvées par le président Abdel-Fattah Al-Sissi lors du Forum mondial de la jeunesse, ainsi que de sa résolution concernant 2019 en tant qu’année de l’éducation », explique Hassan Al-Ghazali, vice-président de l’Union de la jeunesse africaine.