Environnement

Ecomed et la dimension environnementale

Un tournant décisif dans la vie d'une entreprise

COP22, la rétro est-elle toujours en vogue? Du coté de la mairie de Casablanca c’est l’inertie. Il semble que cette dernière a donné plus de vie à une décharge saturée et obsolète. Et ce n’est pas dans l’immédiat que la décharge allait se remettre… Non, ce n’est pas pour demain. C’est en fait une décharge qui desserve la plus grande ville du Royaume. Ce dépotoir, créé pendant le protectorat français et (appelé «Zebalat méricain» dans le jargon des chiffonniers et du public autrefois) garde un héritage qui n’est que foncier.

Aujourd’hui la décharge a pris d’élan, elle occupe une superficie de 82 hectares perpétuant dans un débordement de saletés, accumulées en provenance de plusieurs quartiers de la ville, ce qu’on peut appeler le CO2. Conscients de cette anomalie écologique, les habitants de la ville se sont soulevées pour protester contre cette atmosphère ordurière qui s’établit dans l’environnement casablancais. Conduisant, par cette sortie, le Conseil de la ville à se pencher sur le problème et ce, en session extraordinaire, visant la mise à niveau de la décharge, par un avis d’appel d’offres envoyé pour juin 2019, une prorogation de six mois. On se dépêche pas de ce coté, et ce n’est pas une priorité.

Rappelant toutefois que le contrat établi  entre la mairie de Casablanca et la société ECOMED n’a pas fait long feu, il s’est éteint sur l’autel d’un différent les opposant diamétralement sur la « Décharge de Médiouna ». Ce dépotoir, qui a été exploité comme simple gisement, favorise, de nos jours, une biodégradation, par infiltration de résidus (lixiviat), endommageant fortement la nappe phréatique, et le secteur agricole en subit les aléas aussi au sud-est de la capitale économique. Faisant de l’eau potable un liquide devenu nuisible pour l’homme, pour les puits d’irrigation, des sources et pour les lits de ruisseaux, comme celui d’Aïn Hallouf, aujourd’hui asséché, subissant de néfastes dégradations.

ECOMED alors, cette société qui opère dans plusieurs villes du Royaume a, à plusieurs reprises, expliqué aux responsables communaux casablancais, de se conformer aux clauses stipulées dans le contrat les engageant, mais en vain. Rappelons qu’à ce sujet, les responsables aux commandes à la mairie de la ville, aiment garder le silence, et c’est après d’incessants appels de notre part, que nous nous sommes adressé à la société ECOMED qui n’a pas lésiné de répondre au premier appel lancé-(NDLR). Devant le mutisme gardé par le conseil de la ville, la société américaine porte le différent devant la justice administrative pour les huit mois de services rendus au conseil de la ville restant impayés à ce jour.

De ce fait, un site d’enfouissement, dit exproprié, semble controverser la vision de décharge initiée par la société délégataire. Ce terrain dédier à la nouvelle décharge fut intempestivement remplacé par un autre appelé « Arrachad », situé dans la municipalité de Mejjatia Ouled Taleb, dans la province de Médiouna. Destiné à faire recaser 20.000 « bidonvillois » ce terrain de 95 ha fait état de manœuvres  dilatoires que la commune transplante par   un autre terrain de 35 ha. Situé dans la même commune, ce nouvel endroit légué à la décharge fait débat, dont l’étude des dossiers, incrustera la réponse. Et, en attendant que soit ficelée une politique sérieuse sur la décharge des déchets dans la ville de Casablanca, le nom du nouveau gestionnaire jaillira en juin 2019. Mais, en référence,

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