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Question du Secrétariat d’Etat chargé de l’Eau

Un pavé dans la manne de gouvernance

Le torchon brûle entre le PPS et le PJD , et pour cause, le limogeage du secrétariat d’Etat chargé de l’EAU. C‘est l’effondrement d’un arrière fond de complicité partisane, que le socle d’un gouvernement Benkirane aurait mis en fonction, qu’on voit s’exécuter désormais dans le débordement fonctionnel. Une liturgie de compétence ne manquait que faire diligenter des remous dans les rangs de l’actuelle formation Al Othmani.

Avec le limogeage de Mme Charafat Afailal du Secrétariat d’Etat chargé de l’Eau, comme précédemment Mme Al Haiti, alors ministre de l’Environnement sous tutelle du ministère de l’Energie et des Mines coiffé par M.Abdelkader Amara, qui elle aussi n’a pas eu de chance d’échapper à l’esprit autoritaire de ce dernier, nous donne de quoi mâcher nos mots. Une récidive qui pèse aujourd’hui de tout son poids sur l’alliance gouvernementale, et qui pourrait en l’occurrence faire tarder et ralentir son rendement.

Pointé du doigt depuis sa nouvelle nomination en mai 2O17 à la tête du ministère de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, par le numéro « un » du PPS Nabil Benabdellah, qui le plaignait, à M. Al Othmani , du comportement inamical envers la Secrétaire d’Etat chargée de l’Eau, membre aussi du bureau politique du parti du livre, du retardement dans la définition des attributions liées à son portefeuille relevant directement de la tutelle du ministère des Transports.

Une action qui, apparemment, signifie que M. Amara veut tout contrôler en s’assumant l’exclusivité et ne prêtant guère d’attention aux propositions qui lui sont soumises. Une habitude qui fait tacler l’exécution des projets, les rendant souvent inachevés. C’est aussi une veille technique qui semble fonctionner à tous les coups et qui dans le cas Charafat nous fait rappeler Mme Al Haiti, alors sous sa tutelle lors du gouvernement précédent, et qui aurait subie les même affres. Plusieurs projets furent tombés à l’eau dont la ministre de l’époque se serait plainte des retards causés.

Et ce n’est là point de paradoxes qui animent le secteur de l’Eau, du fait que nous disposons d’une armure qui repose continuellement dans l’accomplissement de ce qui a été tracé comme œuvres achevées et à réaliser. Il eut, en effet, à franchir tout d’abord le seuil de l’expropriation foncière, entre autres le domaine forestier, et s’attaquer aux difficultés géologiques pour la mise en application des travaux et de leur exécution.

Ce sont là des anomalies à surmonter et qui, de prime abord, orchestrent tout retard dans l’engagement financier à l’heure de lancement des travaux. Amenant les entreprises en charge des travaux de poursuivre, dans la perfection exigée, l’accomplissement des charges tout en mobilisant des cadres compétents.

Ceci dit qu’un nombre important de barrages furent exécutés à terme ces cinq dernières années dont : Abbas Sebti dans la Province de Chichaoua ; Mly Bouchta dans la province de Chefchaouen ; Tiouine à Ouarzazate ; Zrar à Essaouira et Sidi Sfissaf et Rquiza à Figuig. C’est aussi l’appréhension de trois autres barrages en construction : celui de Martil à Tétouan ; Dar Khrafa à Larache et Tamlout à Midelt.

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