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Priorité au diagnostic de l’industrie minière

De nos jours il est question de mettre à niveau un secteur névralgique comme le secteur minier. Et pour se faire une stratégie il s’agit en premier lieu de réaliser un diagnostic complet et précis de la situation du secteur au Maroc. Et s’en sortir avec des résultats évoquant forces et faiblesses et les contraintes auxquelles il est confronté.

Il est question, en deuxième lieu, de la proposition d’un projet de stratégie minière nationale, qui devrait intégrer les propositions d’amélioration formulées à l’issue du diagnostic, et devant permettre un développement harmonieux du secteur minier national.

Ceci doit se faire pour répondre dans un cadre précis aux problèmes qui pourraient subvenir à un moment où l’on craint l’épuisement des gisements actuellement en exploitation. Mais aussi en ayant présent à l’esprit la priorité de découvrir d’autres substances minérales économiquement et industriellement porteuses. Ainsi que pour avoir de nouvelles données du secteur minier international, à la fois techniques, commerciales et environnementales… Dans ce cadre, et depuis longtemps la traçabilité d’une étude ayant pour but de dégager la stratégie à suivre par le secteur pour l’adapter aux exigences du développement industriel, économique et social du pays.

Dans ce sens les responsables du secteur estiment que cela devrait passer nécessairement par l’identification des problèmes auxquels est confronté le secteur et la proposition d’ajustements requis et de solutions pratiques pour y remédier en intégrant notamment le développement durable et la gestion des aspects relatifs à l’après mine… Et d’autre part, à faire ressortir les activités à fort potentiel définies comme moteurs de croissance de l’industrie minière.

Or, conscient du fait que l’Office Chérifien des Phosphates (OCP) a adopté, suite à sa transformation en société anonyme, une stratégie de développement adaptée aux transformations enregistrées dans le secteur des phosphates, l’étude devra se pencher en priorité sur les substances minières autres que les phosphates. Le rôle de l’OCP S.A sera néanmoins abordé du point de vue de son importance dans le secteur et de son impact d’une manière générale sur l’économie régionale et nationale. Cette étude devra même s’intéresser à la fiscalité minière en analysant la fiscalité appliquée au secteur minier, l’impact de la suppression de la PRG sur l’exploration et la recherche minière, un benchmark avec d’autres pays miniers similaires… Elle sera appelée à soulever bien d’autres problématiques en relation avec le secteur. Que ce soit en ce qui concerne le dispositif juridique, le cadre institutionnel, les investissements miniers, l’infrastructure géologique, la promotion minière, la problématique de l’après mine, la problématique de la sous-traitance dans le secteur… Elle abordera également la problématique des exploitations illicites (charbon de Jerrada, vanadinite de Mibladen, Pb-Zn de Touissit), le programme de développement de la petite mine… d’études qui remportera ce marché aura un délai d’environ quatre mois pour réaliser cette étude.

Nouvelle donne
Le département des mines au ministère de tutelle estime qu’il est devenu opportun d’élaborer une nouvelle stratégie de développement du secteur minier national, en tenant compte de la nouvelle donne dans laquelle évolue le secteur minier international englobant les aspects technique, commercial et environnemental. Ce qui devrait permettre au secteur minier national de renforcer et consolider son rôle moteur dans le développement socio-économique du pays et sa contribution dans le développement local dans la perspective d’une régionalisation avancée. Il convient de rappeler que la dernière étude du « Plan de développement minier » date de 1997.

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