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La cité des fleurs dans sa vision écolo

Le concept de développent durable représente un choix  auquel le Maroc a souscrit au même titre que la communauté internationale. Un choix dicté au niveau national, non seulement par la rationalisation nécessaire de la gestion des ressources, gage de développement socioéconomique futur du pays, mais également – et surtout – par l’objectif d’amélioration continue de la qualité de vie des Marocains dans le cadre d’une vision protectionniste à court terme.

Ces objectifs se limitaient à réduire les risques pour la santé et à protéger les espèces et les écosystèmes menacés. Les premières politiques menées en la matière ont adopté une approche sectorielle et une tendance à traiter les différentes composantes environnementales séparément.De ce fait on estime opportun d’évoquer un ensemble d’aléas qui se sont imbriqués sur l’environnement de la ville de Mohammedia et sur ses projets qui visent à maîtriser les impacts de l’industrie et à assurer une amélioration permanente des performances environnementales.

Cité des fleurs ou Deauville du Maroc, Mohammedia est une ville touristique par excellence. Une destination incontournable des visiteurs locaux et étrangers. Connue auparavant par ses belles et magnifiques plages et aussi ses jardins, elle est aujourd’hui sous l’emprise du mal du siècle : La pollution. Située sur l’axe Casa / rabat, la ville  héberge l’une des plus grandes zones industrielles du Royaume.

Principale pollueuse de la cité. Cette zone qui abrite trois grandes entités industrielles, à savoir la raffinerie SAMIR, la SNEP et la Centrale thermique, n’est pas un fait de hasard, mais c’est le produit d’une  politique d’orientation planifiée. C’est une traçabilité qui datait de plusieurs années coulant,et qui de son temps a fait bénéfice à la commune de la ville, via ses entrées fiscales, un décollage relatif et aux particuliers, surtout les opérateurs immobiliers, une aubaine et de grands bénéfices. Avec la complicité de ces bailleurs de fonds,  la ville commençait à se donner l’allure d’une ville à deux visages. Ce qui la qualifie de démoniaque,  lui faisant perdre son charme de jadis .Aujourd’hui menacée de particules chimiques c’est la  société civile qui s’en mêle. Ne  sachant à quel saint se vouer elle finit par s’aligner, naïvement, sur les colporteurs de la rumeur et d’informations à la solde d’opérateurs en dysfonctionnement avec les intérêts de la ville.

Déchets solides

D’autre partla gestion des déchets solides constitue incontestablement l’un des problèmes environnementaux majeurs que connaît la ville de Mohammedia. En effet, le ramassage est insuffisant et l’élimination des déchets est non contrôlée ce qui contribue à la dégradation de l’environnement, et pas seulement, la qualité d’un air nauséabond étouffe. Mesurépar le laboratoire LPEE et le site de paramètres météorologiques comme dangereux,il se manifeste en nuages noir et blanc ,en l’occurrence il s’explique par le dioxyde de soufre (SO2), les oxydes d’azotes (NOx) et les matières particulières en suspension (MPS). Ce sont là  les principaux polluants de l’air à Mohammedia. Devant l’ampleur de ces problèmes, portant atteinte à la cité, plusieurs associations œuvrent pour attirer l’attention de l’administration et des industriels sur la gravité de ce problème.D’où la nécessité d’études poussées pour la mise en place d’un plan de sauvetage et de techniques  modernes impactant directement l’environnement.

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