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Plan énergie

Volonté pour une complémentarité énergétique

Le Maroc a depuis longtemps subi les contraintes d’une facture énergétique pour donner condescendance à ses besoins. Aujourd’hui, le vent de l’espérance souffle du côté des énergies renouvelables et confie un espoir centré sur le développement économique.

Le Plan solaire marocain, opportunités et défis est bien le thème d’un ensemble de rencontres et débats qui s’animent autour de l’aubaine énergétique.
C’est dans la mouvance de l’indépendance énergétique du pays et la diminution de la facture pétrolière que se mobilise cette dynamique.
Elle est le catalyseur de lutte aussi contre le réchauffement climatique. C’est ce qui pousse le Maroc à s’imprégner du Plan Énergie, présenté au lendemain des Assises tenues en mars 2009 à Rabat sur l’énergie renouvelée. Ce qui confirme son engagement à optimiser son potentiel énergétique, particulièrement dans les domaines de l’éolien et le solaire.
Ceci dit que notre indépendance pourrait à moyen terme se réaliser au mitan de l’échéance 2015 comme seconde source d’énergie après le charbon. Passerelle aussi pour l’an 2020 qu’on se fixe comme date idoine… Dix ans donc nous séparent de cette date pour concrétiser une économie substantielle de l’énergie de 12% en manque aujourd’hui pour notre pays.
Le Maroc, l’un des pays les plus riches en ressources d’énergies renouvelables (ER), notamment grâce à un taux d’ensoleillement et une vitesse de vent très favorable, jouit d’une capacité qui se caractérise par sa proximité du centre de forte demande d’énergie, qui est le continent européen.
A cet avantage de proximité, s’ajoute l’évidence que les composantes des technologies pour la mobilisation d’énergies renouvelables sont, pour la plus part, relativement simples et leur production est transférable.
Le Plan solaire marocain, qui dénote d’une «volonté politique courageuse et volontariste», place le Royaume dans une position de «précurseur» en la matière et qui pourrait devenir à terme un «Centre d’excellence de la grande puissance d’électricité solaire».
La mise en oeuvre de ce Plan nécessite la mobilisation de toutes les potentialités politiques, sociales, industrielles, financières, scientifiques et ce, dans un cadre harmonieux, concerté et complémentaire de tous les intervenants.
De même, la réalisation de ce Plan est de nature à augmenter considérablement la production de l’énergie solaire dans le sud de la Méditerranée et, partant, d’engendrer une baisse très significative des coûts de production. Elle contribuerait également à générer des emplois, à réaliser les objectifs de développement durable et de la préservation de l’environnement et à concrétiser la complémentarité Nord-Sud.
Rappelons que plusieurs initiatives ont été prises dans ce sens pour apporter leur appui scientifique et cognitif au bénéfice de cette énergie renouvelée. C’est l’émergence, entre autres de l’Université Mohammed V, la Moroccan Agency for Solar Energy (MASEN) et la Coopération technique allemande (GTZ), qui se sont lancés dans l’élaboration d’une réflexion sur les dimensions nationales et les impacts régionaux et internationaux du Plan solaire marocain. Et apporter leur complémentarité scientifique au Plan solaire marocain et les initiatives internationales (DESERTEC), ainsi que les technologies et le potentiel de la participation de l’industrie marocaine à ce Plan.

M.M.O

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