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Le transport urbain casablancais va-t-il disloquer après octobre?

La circulation et la mobilité sont devenues un test permanent pour les automobilistes et les usagers des transports à Casablanca. La capitale économique du Royaume est devenue alors le terrain de l’embouteillage. Là où chacun de nous pense d’abord à lui!

Pour expliquer ce paradoxe, il faut conjecturer que tous les automobilistes adoptent ce comportement « d’égoïste ». En pensant d’abord à soi plutôt que de participer au collectif et à la fluidité du trafic. Rendant la circulation, surtout pendant les heures de pointe, une pagaille motorisée partout dans la ville de Casablanca. Un drame que l’arrivée du tram n’est pas parvenu à contenir en l’absence d’une locomotion complémentaire comme le bus.

Face à ce calvaire, et en l’absence de transports en commun, les habitants n’ont pas d’autre choix que de continuer d’utiliser leur voiture individuelle, prendre un taxi, un mode de transport qui s’arroge une place de choix des fois avec fugacité mais incontournable, soit petit ou grand ! Mais dans tout cela il reste que la mobilité en bus condense tout le réseau casablancais.
Un réseau que l’actuelle société ne peut servir et ce par sa condition de société mixte, dont la charge revient toujours au ministère de l’Intérieur malgré la façade de société privée. M’dina Bus s’annonce partante en fin du mois d’octobre mais pour laisser place au vide qui donne charge au Centre de coopération inter-communautaire « Al Baida » du Grand Casablanca d’entrer en jeu après avoir mis fin à cette dernière.

Rappelons que près de 2,4 milliards DH doivent être versés comme  investissement nécessaire pour l’acquisition d’un parc de 700 bus qui seront en circulation à Casablanca d’ici 2021. Mais à l’échéance du contrat de gestion déléguée de M’dina Bus, l’Établissement de coopération intercommunal (ECI) et la SDL Casa-Transports disent préparer le terrain pour le prochain délégataire des services de transport urbain par bus mais pas de remplaçant à l’horizon .

A quelques jours donc du départ de M’dina Bus, les Casablancais ont zéro visibilité sur ce qui va devenir leur transporteur en commun. Ils se posent la question sur la continuité d’un service de transport public en gestation. Qui va alors gérer un parc disloqué après le 30 octobre? Qui est le prochain délégataire parmi le trio présélectionné suite à l’appel d’offres (RATP Dev, Alsa ou Chennaoui)? Qu’en est-il du marché des 700 bus neufs lancé il y a quelques mois ?

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