La question des découvertes de gisements de gaz ne cesse de déferler la chronique chaque fois qu’il s’agisse de cotation boursière. Faisant avec… Alors, c’est depuis le début de l’année qu’on parle de découvertes de gaz sur le sol marocain, la dernière en date fait ressortir les réserves de Tandrara, laissant à Tanger et Larache la part des 100 milliards de pieds cubes de gaz.
Après le Gharb en février dernier, faisant foi de gaz détecté dans cette région, aujourd’hui, on parle du large des côtes marocaines, surtout entre Tanger et Larache comme espace, à teneur énergétique, qualifié par les espagnoles Repsol YPF et Gas Natural de positif.
Une annonce qui intervient à environ un mois de la découverte d’un troisième puits de gaz dans le bassin du Sebou dans la région du Gharb. Notant que le puits situé entre Larache et Tanger a été baptisé «Anchois-1». «Il s’agit de deux colonnes de 90 mètres dans le puits Anchois-1, le long des côtes atlantiques du pays, à environ 40 kilomètres de la terre», expliquent Repsol YPF et Gas Natural dans un communiqué de presse.
En effet, le consortium qui mène l’opération de forage et d’exploration des hydrocarbures dans cette région du pays est constitué du groupe pétrolier hispano-argentin Repsol YPF, du groupe gazier espagnol Gas Natural, de l’entreprise britannique Dana et de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM). Le capital de ce consortium est détenu majoritairement par Repsol YPF avec 36 %, suivi de l’Office avec 25 %, Gas Natural avec 24 % et Dana avec 15 %.
Dans leur communiqué conjoint, Repsol YPF et Gas Naturat n’ont pas fourni plus de précisions quant aux volumes du puits «Anchois-1», contrairement à leur troisième partenaire dans ce projet qui a donné une estimation du poids à cette découverte au large des côtes atlantiques. «Selon les estimations préliminaires, les réserves sont d’environ 100 milliards de pieds cubiques», selon un communiqué du groupe britannique Dana. 100 milliards de pieds cubiques corresspond à 2,82 milliards de mètres cubiques.
Au Maroc, la consommation de gaz par an est estimée à 50 millions m3. C’est dire toute l’importance de cette découverte. À l’Office national des hydrocarbures et des mines, «on n’a pas d’autres d’informations que celles qui sont communiquées par ce groupe».
À la mi-février dernier, l’ONHYM avait, à propos la région du Gharb, souligné que «les réservoirs découverts pourraient contenir des volumes de gaz relativement importants».