La création d’un forum africain des mines et des carrières peut aider les pays africains à mieux collaborer entre eux. Ils peuvent mieux collaborer en créant également des centres de recherche pour une valeur ajoutée industrielle et scientifique. La variété des formations géologiques, la diversité des substances minérales reconnues et l’existence d’une main d’œuvre qualifiée ont permis aux secteurs des mines et carrières de jouer un rôle important dans l’économie nationale. L’importance de ces secteurs est perçue notamment à travers leurs contributions directes dans le produit intérieur brut via leur participation dans la valeur des exportations nationales.
De par son ouverture sur son environnement méditerranéen et africain, le Maroc joue un rôle moteur dans le giron d’Afrique du Nord et de l’Afrique Subsaharienne dans les domaines des mines et des carrières. Et nous estimons que cette quatrième édition du salon aurait donné aux participants l’occasion de nouer des contacts fructueux, des échanges d’expertise et de débat continu pour relever les défis auxquels sont heurtés les secteurs des mines et des carrières.
Depuis 2012, le Salon international des mines et carrières (SMIC) fait son bonhomme de chemin. Chaque année il réunit plusieurs acteurs du domaine, constituant ainsi un cadre d’échanges et d’affaires. Pour l’année 2016, plusieurs participants nationaux et internationaux sont venus à la 4è édition. Une occasion pour nous de rassembler en un lieu l’ensemble des acteurs mondiaux des filières de mines et carrières, afin de discuter sur la thématique à travers des conférences et des expositions.
Le SIMC est donc le lieu où l’Afrique se vend aux investisseurs. Les secteurs des mines, des carrières, sont aujourd’hui des domaines où il y a beaucoup de technologies qui viennent d’ailleurs. Nous avons besoin de cet échange de technologies afin de développer ces secteurs. Il n’en demeure pas moins qu’il y a une certaine expertise qui existe sur le continent et le salon en fait la promotion. Plusieurs stands étaient mis à la disposition des exposants, chacun dans sa spécialité.
Durant trois jours, les participants ont eu droit à des conférences et ateliers sur la transformation et l’exploitation du sol et sous sol. Le salon s’est ouvert aux différents courants de renouveau et d’espoir, créant comme il l’a fait dans les années antérieures, un peu plus d’engouement et de visibilité.
Mohamed Mehdi
