Face au refus catégoriel de groupes de pression et de lobbies intentionnés d’obtempérer aux injonctions, le gouvernement baisse les bras. Et ce malgré les mesures incitatives mises en place pour encourager distributeurs et producteurs de produits pétroliers d’opérer dans un cadre légal du secteur.
Selon l’agence internationale de l’énergie, citée par El Massae, les mesures incitatives introduites par le gouvernement sur les plans matériel et fiscal n’ont pas réussi à persuader les professionnels du secteur des carburants à respecter leurs engagements quant à la garantie d’un stock de réserve, exposant par conséquent le pays aux risques liés à la fluctuation du marché extérieur.
L’agence reproche, notamment au Maroc, son incapacité à contrôler ses réserves pétrolières, ce qui le rend vulnérable face aux risques de dépréciation des niveaux du stock, qui restent inférieurs aux seuils autorisés, et également face à sa dépendance du marché international, surtout que le pays importe plus de 90% de ses besoins en produits pétroliers.
L’agence pointe du doigt également l’impact négatif de la fermeture des raffineries de La Samir, et incite le gouvernement à penser à mieux assurer sa sécurité énergétique, surtout que les installations de stockage n’ont jamais été exploitées et les distributeurs ne font aucun effort pour respecter leurs engagements.