Plusieurs études ont montré que la ville de Dakhla pourrait constituer un pole énergétique important du fait de sa position géographique. C’est un potentiel ressorti du projet qui, selon Maghreb Confidentiel, allait mettre au jour le lancement d’un parc éolien gouverné par l’entreprise américaine Soluna. Selon la même source, ce mégaprojet, installé sur un terrain de 15.000 hectares, vise à produire, grâce au vent du Sahara, 900 mégawatts d’énergie pour alimenter des data centers de blockchain, utilisés notamment pour “miner” des crypto-monnaies, comme le Bitcoin. Les travaux devaient a priori commencer début 2019, avec une mise en route de la première tranche de 50 mégawatts début 2020, mais cette prévision ne laisse filtrer aucune information du coté de l’entreprise américaine sur cette installation, rapporte TelQuel.
Selon Maghreb Confidentiel, le retard pris dans ce projet est une “déconvenue” pour le principal actionnaire de Soluna, qui n’est rien d’autre que le fonds d’investissement américain Brookstone Partners. En effet ce projet de ferme éolienne, annoncé en grande pompe en juillet 2018, devrait coûter trois milliards dollars sur une période de cinq ans, et ambitionne créer 1.200 postes, en grande partie d’ingénieurs, d’ici cinq à dix ans. C’est un parc situé ”à proximité du data center” et devrait uniquement servir “l’alimentation en électricité d’une structure énergivore”. Ce projet est appelé aussi à fonctionner en auto-production et ne dépendra pas donc du réseau de l’Office national de l’électricité et de l’eau (ONEE). Et partant, cette énergie est une aubaine pour l’économie de la ville de Dakhla, via son développement, en fournissant de l’énergie et affectant 1% des revenus de la firme américaine à des programmes locaux, notamment dans l’éducation et la formation.