Afrique
La population des girafes en hausse au Kenya
La population des girafes s’est inscrite en hausse au cours des cinq dernières années, passant de 3.733 à 5.111 à fin novembre dernier, selon les chiffres du ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles.
Dans l’écosystème de Laikipia- Samburu-Marsabit, la population de cette espèce a connu une augmentation sensible en passant de 2.839 en 2012 à 4.223 girafes à fin novembre 2017, font ressortir les résultats des recensements de la faune menés en 2016 et 2017 dans les principaux écosystèmes du Kenya.
Toutefois, le nombre de girafes a baissé de 894 en 2014 à 888 en novembre 2017 au niveau de la zone de conservation de Meru, relèvent les résultats des recensements, publiés récemment.
Cité par des médias locaux, le ministère a fait part de sa détermination à travailler avec les autres agences et départements gouvernementaux concernés ainsi qu’avec les ONG actives en matière de conservation, des partenaires de développement, des communautés et des gouvernements des comtés pour la mise en place des mesures nécessaires à court et long termes en vue de préserver la faune au Kenya.
A noter que les autorités kényanes effectuent des recensements de la faune tous les trois à cinq ans en vue de collecter des statistiques précises sur les mammifères terrestres géants et les défis auxquels leur habitat est confronté.
En septembre dernier, une vidéo postée sur YouTube d’une rare girafe blanche et son girafon, tout aussi pâlot, filmés dans le comté de Garissa, au Kenya, par l’ONG « Hirola Conservation programme », avait créé la sensation.
L’association, qui oeuvre à protéger les antilopes en danger d’extinction dans cette région, avait souligné sur son site internet que les girafes blanches étaient « très proches et extrêmement calmes, et ne semblaient pas perturbés par notre présence », précisant que ces deux animaux ne sont pas albinos.
« Contrairement aux apparences, elles ne sont pas albinos: en effet, elles ont des yeux noirs, comme les autres girafes, et non rouges, comme les animaux albinos. Leur couleur est en fait due au leucisme, une anomalie génétique qui affecte le pelage », avait expliqué l’association.