Avantager la qualité et s’assurer le standard international
L’industrie de la transformation des produits de la mer au Maroc connaît un engouement non caché des PME. Cette filière qui génère un chiffre d’affaires s’élevant à des millions de Dh et faisant travailler une maind’oeuvre très importante ne peut qu’être multidimensionnelle. Avec une technicité qui échappe au traditionnel et qui s’inscrit dans l’air du temps.
Le tonnage de conserves exportées a triplé depuis la mise en fonction de procédés répondant aux normes internationales. Certaines entreprises, comme Nouvelle-Aveiro Maroc, en font de cette industrie un levier économique. Cette unité sise dans la zone industrielle d’Aît Melloul, et spécialisée dans la transformation des produits de la mer, donne l’exemple fervent d’une entreprise aux énormes capacités compétitives et professionnelles.
Aveiro-Maroc est un acteur de renom dans le traitement et la transformation de la conserve. Secteur en pleine mutation, par la mise au point de techniques sophistiquées,l’entreprise «Nouvelle-Aveiro Maroc» a connu de par son expérience dans le domaine une expansion progressive et continue. Elle se positionne comme leader dans sa spécialité de production et de qualité de services, répondant parfaitement aux appels d’une stratégie par la mise en oeuvre de technologies de pointe et être à l’affût de toute nouveauté dans le secteur de la conserverie. Qualité et créativité, deux critères sur lesquels la Société Nouvelle-Aveiro Maroc s’appuie pour déployer son type de marque sur un marché rude et très concurrentiel.
La direction qualité est une forme de chapelle qui joue sur le management, ayant pour mission la garantie de la qualité, salubrité, sécurité des produits commercialisés pour entretenir de manière efficace un système conforme aux standards national et international. Consciente que la qualité- clé fait avantager l’entreprise sur ses concurrents, «Nouvelle Aveiro-Maroc» s’est lancée dans la démarche qualité depuis 1999 ce qui continue de permettre à la société de graviter son système HACCP depuis février 2000 pour maintenir le cap et améliorer son système afin de parvenir à maîtriser tous les points critiques. Certifié ISO 9002 en mars 2001, et PGQ en 2003, et puis ISO 9001 (00) en 2004, et se certifie SMQ au sein de la nouvelle unité ISO 9001 (00) et IFS (04) en 2006, et SMQ en BRC en mai 2007, l’entreprise ne cesse de prendre de l’essor.
La société Nouvelle Aveiro Maroc s’engage donc à maintenir et à améliorer tous ses acquis en matière de qualité. Celà passe inévitablement par une écoute permanente de ses clients et par une veille réglementaire de son environnement externe. Dans cette perspective, la société s’est fixée comme objectif : la mise en place du système OSHAS 18001, et mettre en place un système de management environnemental
conformément à la norme ISO 14001.
La transformation des produits de la mer au Maroc, avec un chiffre d’affaires à l’export de 3,2 milliards de dirhams et 141.095 tonnes, place le pays comme 1er exportateur mondial de conserves de sardines de l’espèce Sardina Pilchardus. Un marché animé par des acteurs ayant tendance à se spécialiser dan les «produits de la mer», pour alimenter les marchés (local ou étranger).
Aveiro-Maroc du Groupe Bicha, traitant les conserves Tam et Belma entre autres, réalise un chiffre d’affaires sur les produits halieutiques marocains est déservant essentiellement le marché étranger, pour relever le défi de la concurrence. Le succès de cette industrie est réalisé grâce à la célèbre sardine qui constitue par ailleurs l’espèce la plus importante dans les débarquements de la flotte côtière, puisqu’elle dépasse 62% des débarquements de l’ensemble de la flotte nationale.
constitués de 90%, environ de petits pélagiques (sardine, anchois, saurel, ou maquereau). Le thon en conserve est une industrie qui a aussi beaucoup émergé ces dernières années. Par exemple, la région du Souss-Massa-Draâ compte à elle seule 97 entreprises qui opèrent dans l’industrie de transformation du poisson. Concentrée surtout à Agadir, la filière emploie 12.200 personnes.
Les petits pélagiques sont commercialisés d’abord au niveau des Comptoirs d’Agréage du poisson industriel dont le rôle est de fixer le taux du poisson usinable (destiné aux conserveries) et de celui non usinable (poisson destiné aux unités de farine de poisson). En conséquence de l’abondance des petits pélagiques et la différence de prix entre le poisson usinable et celui non usinable, on trouve 42% de cette production
destinés aux sous-produits.
L’industrie de transformation et de valorisation des produits de la pêche apparaît aujourd’hui comme une composante d’avenir de la filière pêche et de l’économie marocaine, en assurant 50% des exportations agroalimentaires et 12% des exportations totales du Maroc.
Rédaction E & M