En toute clarté l'Office ne cesse de mettre à l'oeuvre sa politique de préservation de l’eau. Une politique engagée depuis longtemps, cadrant avec la récupération et le recyclage de plus de 80 % des eaux utilisées dans les procédés d’enrichissement. Ce qui implique la plateforme industrielle de Jorf Lasfar dans cette logique, elle est alimentée par la plus grande station de dessalement au Maroc avec une capacité annuelle de 25 millions de mètres cubes. Et qui, dans l'avenir, allait passer en 2021 à une capacité totale de 40 millions de mètres cubes par an. A laquelle s'ajoutera une autre station, d’une capacité de 7,5 millions de mètres cubes, prévue à Laâyoune afin de satisfaire les besoins en eau du programme de développement industriel du site Phosboucraa.
Rappelons que le groupe avait mobilisé en 2008 des investissements de plus de 3,5 milliards DH, financés en grande partie par des bailleurs de fonds internationaux, permettent la conjugaison de trois stations d’épuration des eaux usées (STEP) réalisées sur les sites miniers de Khouribga, Benguerir et Youssoufia. Permettant au groupe de réduire sa consommation d’eaux souterraines de plus de 40% et satisfaire catégoriquement ,d'ici 2028, ses besoins industriels en eaux non conventionnelles dont les eaux usées traitées et dessalées. Auxquelles s'ajoute la valorisation du biogaz issu du processus de traitement des eaux usées qui satisfont une production d’électricité qui couvre 30% des besoins énergétiques des stations d’épurations des eaux usées. En définitif, et pour lutter contre toute pollution écologique, la STEP comporte une unité désodorisante pour ne pas nuire aux populations environnantes de la ville. Se confondant directement avec des déchets qui passent par une opération d’épaississement afin de diminuer la teneur en eau de la boue et produire le biogaz ‘’CH4’’,récupéré au niveau du gazomètre qui stocke le gaz produit et transporter vers une unité de cogénération pour la production de l’électricité.La rédaction