Le cas de Casablanca est frappant. De nombreux commerçants refusent toujours de rompre avec ces pratiques à la fois illégales et provocantes. Ils n’ont ni l’autorisation d’occuper le trottoir ni le droit de squatter les lieux de stationnement des voitures. Une façon de dire haut qu'ils sont "couverts" pour oser s’adonner à ces pratiques, sans oublier aussi les marchands ambulants, qui, malgré les efforts des autorités locales, ils continuent à semer l’anarchie, et à différents moments de la journée dans certains points. Nombre de passages, surtout au centre villes, sont bloqués comme le passage Abidbol sur la rue Driss Lahrizi, ou encore le Grand soco dit aussi Sumica sur l'avenue Mohammed V. On sait, dira-t on, comment perturber les voie et partant la circulation. Cœur pulsatif de l'économie nationale, Casablanca est l'exemple frappant d'esprits désœuvrés qui déforment son développement, et qui au rythme accéléré de sa population, se voit heurtée à une anarchie galopante qui ne cesse de favoriser instinctivement la montée incontrôlée de destructeurs urbains. A savoir la prolifération incongrue de professions et de métiers dérangeants, tels que la ferronnerie et la menuiserie dans les quartiers, sans égard au droit des résidents de jouir d’une certaine tranquillité.
Une tranquillité qui se voit aussi altérée par la circulation d'engins et de transporteurs routiers à longueur de journées, surtout dans la voie Ouled Ziane. Une route qui fait liaison avec l'autoroute et dont le ministère de l'Équipement en 2012, en partenariat avec l'Agence Nationale des Ports (ANP), eurent entamé la construction d'une route réservée aux poids lourds en sortis du port de Casablanca vers la zone logistique de Zénata. Une action qui se justifie par la fluidité et la réduction du trafic dans cet endroit de la ville, mais en vain. Le chantier en question, qui devait être livré en 2016, reste sans suite. À ce jour, les travaux sont arrêtés, mais toujours dans l'attente de résolutions perfides ?!
La rédaction