L’affichage entre publicité et salement des lieux publics

L’affichage publicitaire, cette technique de communication, se taille une large place dans l’espace public, elle se conçoit comme bien de consommation en prise acec le consommateur qui lui fait promotion. C’est une campagne qui se médiatise sans se prévaloir d’une ligne éditoriale, se complaisant en charme, pour plaire au public fané du produit affiché. En revanche la publicité sur la voie publique fait miroiter un paysage urbain tracé au style du diseigners que des collectifs tentent à vouloir limiter son développement extra muros.

En effet le dahir du 6 avril 1938, a statué sur l’affichage et la publicité  subissant depuis 1968 une légère modification. Ajoutant que les entreprises en quête d’afficher leur publicité sont responsables et doivent demander autorisation pour pouvoir afficher soit sur site de palissade, soit sur façade de bâtiment.

Mais les abus et la pratique malvoyante de certains usagers de la pub dite légère, celle qu’on colle sur murs, donne mauvais goût à l’allure de la ville. C’est par collage intensif de tracts et affichage d’instituts scolaires privés que le salement, surtout  des piliers endure toute l’année et s’entasse en panaché.

Cependant la réglementation, fut-elle imprécise, s’illustre aujourd’hui par une souplesse procédurale mitigée et moins arbitraire mais définissant toutes complexités administratives. De ce fait la publicité revêt une importance primordiale dans la promotion des produits et services, elle contribue de manière significative à la croissance des entreprises et aux acteurs économiques. Donc le mode d’affichage publicitaire peut être collé dans la grande majorité dans des endroits spécifiques et désignerais par les autorités de la ville. En revanche, la bâche et les panneaux publicitaires sur pieds, restent privilégiés. C’est pourquoi les annonceurs tentent cibler le maximum du public par choix de support publicitaire accroc, surtout leurs emplacements. Les panneaux en bâche tendue sont ainsi privilégiés par les commerçants. Grâce à la communication par bâche, les commerçants peuvent communiquer plus fréquemment leur prix, ce qui leur permet d’avoir une plus grande polyvalence face à la concurrence.

En effet l’affichage sauvage est interdit sur domaine public de l’État, mais également sur une bande de 500 mètres de part et sur certaines routes. L’article 17 de la loi de finances 96-97 a eu pour objectif d’ouvrir le domaine public à la publicité, en l’occurrence les aires de repos et les stations services,(…)

Il y a lieu de rappeler que cet élargissement a été confirmé par la loi n° 4-89 modifiée et complétée par la loi n° 21-03 qui interdit sur les autoroutes et leurs bretelles «l’implantation de panneaux publicitaires sauf dans les aires de repos et des stations-services».
Selon le conseil de la ville, le panneau d’affichage à Casablanca dépasse les 800 emplacements. Tout le monde peut remarquer que le parc est assez grand pour que l’affiche publicitaire devienne banale.