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Politique de mobilisation de l’eau au Maroc

Perspectives et développement

Pour accompagner le développement socio-économique du pays et consolider ses acquis en matière de mobilisation de ses ressources en eau, le Plan National de l’Eau (PNE), qui constitue un prolongement de la stratégie nationale de l’eau, propose des actions qui combinent la gestion et le développement de l’offre, aussi bien des ressources en eau conventionnelles que non conventionnelles, la gestion de la demande en eau, la valorisation et la préservation des ressources en eau.

Concernant la gestion et développement de l’offre, l’effort de mobilisation des ressources en eau de surface sera consolidé pour maximiser la mobilisation des eaux de surface et développer l’offre en eau conventionnelles et non conventionnelles par :

• la poursuite de la mobilisation des eaux de surface par la construction d’une quarantaine de grands barrages à raison de trois ouvrages par an jusqu’en 2030 ;

• le transfert de l’eau à partir des bassins du Nord – Ouest vers les bassins du Centre – Ouest;

• le dessalement de l’eau de mer avec une capacité en 2030 estimée à près de 500 Mm3/an;

• la réutilisation des eaux usées épurées essentiellement dans l’agriculture irriguée et l’arrosage des espaces verts.

L’eau de surface subit des fluctuations d’apports importantes selon l’hydraulicité de l’année. Pour assurer la permanence de la fourniture d’eau, il est nécessaire de maîtriser les apports d’eau des années humides pour pouvoir faire face aux besoins en eau des années sèches. C’est à cette fin que sont réalisés les grands barrages réservoirs et les adductions régionales de transfert d’eau.

C’est en effet, dans les années 1920 que l’introduction des aménagements modernes a débuté avec la réalisation des premiers grands barrages réservoirs. L’objectif de ces barrages était principalement orienté vers la fourniture d’eau potable, d’eau pour l’irrigation et la production d’électricité. Le développement de la mobilisation des eaux de surface au moyen des grands barrages est passé par plusieurs étapes. En effet, et durant la période allant de 1925 à 1956, la politique de mobilisation de l’eau consistait à construire des barrages dans les régions à fortes potentialités en eau de surface, permettant depuis, d’assurer la production de l’énergie électrique dans les   centres urbains et répondre aussi aux besoins en eau potable.

Ainsi, et jusqu’ en 1956, le bilan des équipements en matière de barrages et de grande hydraulique en général a été très faible eu égard aux potentialités disponibles. En effet, en 30 années, il n’a été construit que 13 barrages au total qui permettaient de faire stocker environ 1,8 milliard de m3et  régulariser un volume de 1,5 milliard de m3, chiffre qui représente moins de 10% du volume des eaux de surface régularisables estimé à environ 15 milliards de m3.

Le premier barrage à but énergétique, fut construit en 1925 à Sidi Saïd Maâchou sur l’Oum Er R’bia et mis en eau en 1929. Le premier grand barrage à but agricole, à savoir Kasba Tadla, fut achevé lui aussi en 1931. Cependant le plus grand barrage construit durant cette période, reste en l’occurrence Bin El Ouidane sur Oued El Abid,  mis en eau en 1953. Il permettait avec la capacité utile de sa retenue de 1,4 milliard de m3  et assure une production annuelle de 500 millions de kilowatt-heure. La période de 1956 à 1966 a été marquée par la réalisation de trois barrages à savoir : Mohammed V sur la Moulouya, Nakhla au Nord et la digue de Safi.

Barrage Tanger Med

Cette décennie peut être considérée comme une phase de transition qui a permis d’évaluer les ressources en eau du pays et de définir les objectifs permettant d’activer le développement du secteur de la mobilisation de l’eau.

Dans l’ensemble et jusqu’en 1966, la politique de mobilisation de l’eau est restée assez timide puisqu’en 38 ans, n’ont été construits que 16 ouvrages d’une capacité totale de 2,2 milliards de m3.

C’est à partir de 1967 que Feu S. M. Hassan II avait donné une impulsion nouvelle et décisive à la politique des barrages en décidant la construction immédiate de 6 grands ouvrages devant constituer la première phase d’un vaste et ambitieux programme dont l’objectif principal devait aboutir à l’irrigation d’un million d’hectares avant l’an 2000. Au cours de cette même année, la Direction générale de l’hydraulique fut créée pour se charger de l’évaluation, la planification et la mobilisation des ressources en eau du pays, ainsi que de la mise en application de la législation de l’utilisation des eaux et de la sauvegarde du patrimoine hydraulique.(voir encadré« Les principaux barrages »).

En parallèle avec les grands barrages, et en vue de favoriser un accès équilibré à l’eau sur l’ensemble du pays, Feu S.M. Hassan II a initié en 1984 le lancement d’un programme de construction de petits et moyens barrages. De nombreux ouvrages ont ainsi été édifiés à travers le Royaume dans les zones dépourvues d’eau souterraine en vue de répondre à des besoins locaux d’eau potable, d’irrigation ou pour protéger les personnes et les biens, publics et privés, contre les inondations .

Et  paraphrasant Feu S.M Hassan II,  dans son discours  daté du 10 octobre 1986 où Il disait que, « Nous avons décidé qu’à partir de l’année prochaine et jusqu’en l’an 2000, tout proche, nous édifierons un barrage tous les douze mois »ce qui se décida à partir de 1986, et pour consolider cette politique de barrages, Feu S. M. Hassan II ait donné acte de réalisation d’un grand  barrage par an jusqu’à l’an 2000 afin de renforcer la mobilisation de l’eau. Cette période a connu la réalisation de grands ouvrages structurants, dont :

Complexe Allal Al Fassi, 1991, composé du barrage d’une capacité de 82 Mm3, de la galerie de Matmata d’une débitance de 38 m3/s et du bassin de compensation de 1,5 Mm3. Ce complexe assure le renforcement de la régularisation des eaux du Sebou pour l’irrigation, la production d’énergie et l’AEPI ;

Barrage Smir, 1991, d’une hauteur de 45 m et de 43 Mm3 de capacité, il assure l’alimentation en eau potable de la région de Tétouan ;

Barrage Garde de Sebou, 1991, c’est un ouvrage mobile qui permet la limitation des pertes d’eau en mer et maintient un plan d’eau au profit des pompages destinés à l’irrigation ;

Barrage Aoulouz, 1991, ouvrage en BCR de 79 m de hauteur et de 110 Mm3 de capacité. Il permet la réalimentation de la nappe du Souss qui souffre d’une intense surexploitation à des fins agricoles ;

Barrage 9 Avril 1947, mis en service en 1995, avec 52 m de hauteur, il permet le stockage de 300 Mm3, et est destiné à l’AEPI de la ville de Tanger ;

Barrage Sidi Chahed, 1997, d’une hauteur de 60 m, il permet la régularisation d’un volume annuel de 80 Mm3 pour le renforcement de l’AEPI de la région de Meknès, l’irrigation et le soutien des débits d’étiage.

Ce programme de réalisation de grands barrages a été couronné par la réalisation du grand Barrage Al Wahda inauguré par le Roi défunt le 20 mars 1997. Ce barrage, le plus important du Maroc avec une retenue de 3.800 Mm3 et deuxième plus grand barrage d’Afrique, a fait accroître la capacité de stockage des grands barrages de près de 40%. Il permet d’assurer l’irrigation de 100.000 ha dans la plaine du Gharb, de produire en moyenne 400 millions de Kilowatt-heure par an et d’assurer la protection de la plaine du Gharb contre les inondations. A ce titre, sa mise en eau est venue à point nommé puisqu’il a permis de laminer les crues de décembre 1996 et janvier 1997 et d’éviter ainsi des dégâts aux infrastructures à l’aval et à la production agricole.

Barrage My Youssef

Poursuite de l’effort  mobilisateur

En confirmation de son rôle stratégique pour le pays, la politique des barrages a été consolidée par S. M.le Roi Mohammed VI. Ainsi, parmi les plus importants ouvrages structurants mis en service ces dernières années on peut citer :

Barrage Oued ZA, 1998, barrage voûte de 61 m de hauteur et 275 Mm3 de capacité, destiné à l’AEPI des villes d’Oujda et Taourirt, à l’irrigation de 4000 ha en plus de la protection du Barrage Mohamed V contre l’envasement.

Barrage Mokhtar Soussi, 2001, avec une hauteur de 61 m et une retenue de 50 Mm3; ce barrage permet de couvrir les besoins en eau d’irrigation d’appoint pour la sauvegarde du périmètre de Sebt El Guerdane.

Barrage Ahmed al Hansali, 2001, 101 m de hauteur et 740 Mm3 de retenue. Associé au barrage Aït Messaoud, il assure l’irrigation de 35.000 ha dans le Tadla, la production de 170 GWH et fournit 65 Mm3 d’eau potable aux villes de Beni Mellal, Khouribga, Oued Zem, Kasba Tadla et Boujaâd.

Barrage Aït Messaoud, 2003, avec une hauteur de 34 m et une retenue de 13 Mm3, il assure la compensation des débits turbinés par l’usine Dchar El Oued destinés à l’irrigation de 35.000 ha dans le Tadla.

Barrage Prince Moulay Abdellah, 2002, avec une hauteur de 65 m et une retenue de 110 Mm3, il permet d’assurer l’AEPI de la ville d’Agadir.

Barrage Moulay Hassan Ben El Mehdi, 2005, ouvrage en terre zonée de 49 m de haut et d’une retenue de 30 Mm3. Il contribue à l‘AEPI de Tétouan et sa région côtière.

Barrage Tamesna, 2005, ouvrage en BCR de 60 m de hauteur et d’une capacité de stockage de 57 Mm3; destiné à la protection de la ville de Mohammedia contre les inondations, l’irrigation et l’alimentation en eau potable des centres avoisinants.

Surélévation du barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah, 2007, Ce barrage a été construit en 1974 et a étéconçu pour être surélevé. La surélévation de cet ouvragea permis de porter la hauteur du barrage de 87,5 m à95 m et sa capacité de stockage de 486 Mm3 à1.025 Mm3 d’eau destinée au renforcement del’alimentation en eau potable de la côte Atlantique entrela ville de Kénitra et Casablanca.

Barrage Hassan II, 2006, 123 m de haut, 400 Mm3 de capacité. Ce barrage est destiné au soutien du volume régularisé par le complexe Mohamed V-MechrâaHommadi pour l’irrigation, la protection contre les crues et le renforcement de l’AEPI.

Barrage Yacoub Al Mansour, 2008, 70 m de hauteur et 70 Mm3 de capacité. Ce barrage est destiné au renforcement de l’alimentation en eau potable de Marrakech.

Barrage Tanger-med, 2007, 80 m de hauteur et 25 Mm3 de capacité. Ce barrage est destiné à l’alimentation en eau potable du complexe portuaire de Tanger-Méditerranée ainsi que sa protection contre les inondations.

Barrage Abou Al Abbas Sebti, 2013, 75 m de hauteur et 24,5 Mm3 de capacité. Ce barrage est destiné principalement au renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville de Chichaoua et sa région ainsi que l’irrigation de près de 5200 ha. (voir encadré « Les plus importants barrages »).

Barrages en chantiers

La priorité ainsi donnée, depuis plusieurs décennies, au développement des ressources en eau de surface a permis de doter le pays d’un patrimoine d’infrastructures hydrauliques composé de 140 grands barrages d’une capacité de stockage de l’ordre de 17,6 Milliards de m3 et de 13 systèmes de transfert d’eau d’une longueur totale de près de 785 km et d’une capacité totale de transport de 175 m3/s.

Bilan de réalisation des barrages-Actuellement, et sous les Hautes instructions de S. M.le  Roi Mohammed VI, le Royaume poursuivra la construction des barrages. Ainsi, l’effort entrepris pour la mise en place de l’infrastructure hydraulique du Royaume se traduit par la construction encours de 12 grands barrages d’une capacité totale de stockage de 2,4 milliards de m3.

 

Barrage Aoulouz

Bienfaits des barrages

L’Approvisionnement en eau potable a été un des premiers soucis de la politique de l’eau adoptée par le Maroc. Cet objectif a été assuré malgré la multiplication des années de sécheresse et ce grâce au développement important qu’a connu ce secteur.

Actuellement l’accès à l’eau potable est généralisé en milieu urbain avec un taux de branchement individuel au réseau de 94% contre 57% en 1975. Le reste de la population, située dans les quartiers périphériques en zone semi-urbaine, est desservie par bornes fontaines.

L’alimentation en eau potable des populations rurales s’est développée notamment à partir de 1995 avec le lancement du Programme d’Approvisionnement Groupé en Eau potable des populations Rurales (PAGER). Le taux d’accès à l’eau potable, qui n’excédait pas les 14% en 1994, dépasse les 94% actuellement.

Les ressources en eau de surface ont joué, grâce aux barrages, un rôle prépondérant dans la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable notamment en milieu urbain dont la contribution atteint  66%.

L’Irrigation est l’utilisateur principal de l’eau au Maroc. Le potentiel des terres irrigables s’élève à 1.660.000 ha dont près de 1.360.000 ha d’irrigation pérenne et 300 000 ha d’irrigation saisonnière et d’épandage des eaux de crue.

A la veille de l’indépendance, la superficie irriguée ne dépassait guère les 65.000 ha. L’objectif d’un million d’hectares irrigués fixé par Feu Sa Majesté le Roi Hassan II en 1967 a constitué un véritable tournant pour le domaine de l’irrigation.

Depuis, des efforts importants ont été consentis pour le développement de l’irrigation. Actuellement, la superficie irriguée équipée par les soins de l’Etat dépasse 1 million d’hectares dont 682.600 ha en grande hydraulique.

Energie hydroélectrique – Les efforts déployés en matière de réalisation d’infrastructures ont réservé une place importante à la valorisation de l’eau mobilisée pour la production de l’énergie hydroélectrique. Cette production joue un rôle appréciable dans la satisfaction des besoins énergétiques du pays. Une part importante de la puissance appelée durant les heures de pointe pourrait être satisfaite à partir des usines hydroélectriques, en particulier lors des périodes où la demande en eau d’irrigation est maximale.

Les usines hydroélectriques réalisées jusqu’en 2014 totalisent une puissance installée de l’ordre de 1730 MW. La production hydroélectrique peut atteindre en année hydrologique normale plus de 2500 GWH, soit près de 10% de la production totale d’électricité du pays.

Protection contre les inondations – En plus de la satisfaction des besoins en eau, du développement agricole et de la production énergétique, la politique des barrages a contribué d’une manière significative, à la protection des personnes et des biens contre les inondations grâce au rôle prépondérant des barrages dans l’écrêtement des crues.

Les principaux barrages

« • Barrage Moulay Youssef, 1970, destiné à l›irrigation de la Tessaout. Avec une hauteur de 100 m, sa retenue est d’une capacité de près de 190 Mm3;

Barrage Hassan Addakhil,1971, destiné à l›irrigation de la vallée du Ziz. Avec une hauteur de 85 m, il constitue un réservoir de 350 Mm3;

Barrage Mansour Eddahbi, 1972, destiné à l›irrigation de la vallée de Drâa. Avec une hauteur de 70m, il dispose d’une retenue de 530 Mm3;

Barrage Youssef Ben Tachfine, 1972, destiné à l›irrigation de la plaine du Massa. Avec une hauteur de 85 m, il permet le stockage de près de 300 Mm3;

Barrage Idriss Premier, 1973, destiné à l›irrigation de la plaine du Gharb. Haut de 72 m, il constitue une retenue d’une capacité de 1.200 Mm3;

Barrage Sidi Mohamed Ben Abdellah, 1974, destiné à l‘AEPI de la zone Kénitra-Casablanca. Avecune hauteur de 98 m, sa retenue est de près de486 Mm3. Sa surélévation achevée en 2007 a permis de porter sa capacitéde stockage à 1025 Mm3.

Entre 1975 et 1986, la mobilisation des eaux de surface a été renforcée par la mise en service de cinq importants ouvrages hydrauliques :

Barrage Al Massira, 1979, il permet avec une hauteur de 82 m de constituer une retenue de près de 2.700 Mm3 au profit du périmètre de Doukkala;

Barrage Oued El Makhazine, 1979, avec une hauteur de 67 m, la capacité de sa retenue est de 710 Mm3. Il est destiné à l›irrigation du périmètre du Loukkos, l›approvisionnement en eau potable des centres urbains de la région et la production d›électricité;

Barrage Abdelmoumen, 1981, il permet avec une hauteur de 94 m de stocker 216 Mm3au profit de l›irrigation dans la plaine du Souss;

Barrage Mohamed Ben Abdelkrim El Khattabi, 1981, avec une hauteur de 40 m et une capacité de stockage de 36 Mm3, il permet l›irrigation de la plaine du Neckor et dessert en eau potable la ville d›Al Hoceïma;

Barrage Hassan Premier, 1986, il permet avec une hauteur de 145 m de mobiliser 262 Mm3 au profit de l›irrigation de la Tessaout – aval et de l›eau potable de la ville de Marrakech. »

Les plus importants barrages

« • Barrage Oued Martil, 100 m de hauteur et 120 Mm3 de capacité, ce barrage permettra d’assurer l’alimentation en eau potable de la ville de Tétouan et sa zone côtière jusqu’à l’horizon 2030, ainsi que l’irrigation de 1000 ha de PMH et la contribution à la protection de la ville de Tétouan et la vallée de Martil contre les inondations.

Barrage Zerrar, 73 m de hauteur, 67 Mm3 de capacité. Ce barrage est destiné àl›alimentation en eau potable et industrielle de la ville d›Essaouira, du projet touristique Mogador faisant partie du Plan Azur et des centres avoisinants jusqu’à l’horizon 2030. Il permettra également d’irriguer le périmètre de Ksob d’une superficie de 1.500 ha et enfin à protéger la baie et la plage d›Essaouira contre les inondations et la pollution dues aux crues de l’oued Ksob.

Barrage Dar Khrofa, 71 m de hauteur et 480 Mm3 de capacité. Ce barrage est destiné principalement à l’irrigation du périmètre de Rissana–Souaken d’une superficie de 18.000 ha. Il permettra également d’assurer l’approvisionnement en eau potable de 16 communes et au renforcement du système d’alimentation en eau potable du Tangérois. Enfin, il contribuera à la protection de la plaine du Loukkos contre les inondations en complément du rôle assuré par le barrage Oued El Makhazine.

Barrage Tamalout, 61 m de hauteur. Cet ouvrage, d’une capacité de stockage de 50 Mm3, assurera l›irrigation d›un périmètre de plus de 5000 ha planté d›arbres fruitiers à l›aval du barrage et l›alimentation en eau potable des agglomérations avoisinantes.

Barrage OuljetEssoltane, 99 m de hauteur. Cet ouvrage, d’une capacité de stockage de 510 Mm3, contribuera au renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville de Meknès et les zones avoisinantes ainsi qu’à la sécurisation de l’alimentation en eau potable des villes de Khémisset et Tiflet. Aussi, il est destiné à la production de l’énergie hydroélectrique et au renforcement de l’irrigation des périmètres de la grande hydraulique du Beht et de la PMH située à l’aval. Et enfin, il contribuera à l’amélioration de la protection de la région du Gharb contre les inondations importantes et récurrentes et à la protection du barrage Al Kansera contre l’envasement.

Barrage Kharroub, 56 m de hauteur. Avec une capacité de 185 Mm3, ce barrage permettra le renforcement du système existant d’alimentation en eau potable de la région de Tanger, constitué essentiellement des barrages Ibn Batouta, 9 avril 1947 et Tanger-Med ainsi que la nappe de Charf El Akab.

Barrage Mdez, 109 m de hauteur. D’une capacité prévue de 700 Mm3, cet ouvrage assurera l’alimentation en eau potable des centres avoisinants et la protection contre les inondations des zones situées à l’aval. Il permettra également l’alimentation des exploitations du Saïss en eau d’irrigation.

Aussi, et tout récemment à savoir au courant de l’année 2015, trois grands barrages d’une capacité totale de plus de 1 milliard de m3, sont en cours de lancement. Il s’agit de :

Barrage Kaddoussa, 62 m de hauteur. D’une capacité prévue de 220 Mm3, cet ouvrage assurera le renforcement de l’alimentation en eau potable de la ville de Boudnib et des centres avoisinants, le développement de l’irrigation des périmètres aval ainsi que la protection des zones situées à l’aval contre les inondations.

Barrage Tiddas, 106 m de hauteur. Avec une capacité de 507 Mm3, ce barrage permettra l’amélioration de la régularisation des apports du bassin de l’oued Bouregreg et l’augmentation du potentiel du barrage Sidi Mohammed Ben Abdellah, la contribution à la protection de la vallée de Bouregreg contre les

inondations, l’irrigation des périmètres situés à l’aval ainsi que la production de l’énergie électrique.

Barrage TargaOumadi, 116 m de hauteur. Avec une capacité de 287 Mm3, ce barrage assurera l’alimentation en eau potable de la ville de Guercif et des centres avoisinants, le développement de l’irrigation des périmètres de la région de Guercif, la protection des zones aval contre les inondations, la limitation de l’envasement du barrage Mohamed V et enfin, la production de l’énergie électrique.

• Barrage Agdez, 110 m de hauteur. Avec une capacité de 317 Mm3, ce barrage assurera l’alimentation en eau potable de la ville de Zagora et des centres avoisinant, l’irrigation des périmètres à l’aval et la protection contre les inondations des zones aval.

Barrage Toudgha, 67m de hauteur. Avec une capacité de 33 Mm3, ce barrage assurera la protection de la vallée de Toudgha contre les inondations, la sauvegarde du site touristique des gorges de Toudgha, l’irrigation des terrains cultivés à l’aval et l’alimentation en eau potable. »

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