Industrie
Importation de fer à béton contre exportation de ferraille
Scholz réclame des indemnités à la partie marocaine
L’entreprise métallurgique allemande Scholz réclame au Maroc 60 millions d’euros comme dédommagement. Cette société, via sa filiale marocaine Scholz Metall Marokko, procédait à l’exportation des détritus métalliques vers l’Union européenne et l’importation de fer à béton en partance de l’union. Scholz, entreprenant un tel recours, estime que «ses activités ont été paralysées suite à leurs interdictions respective en 2012 et 2013 par le ministère de l’Industrie »ainsi des «décisions injustifiées du gouvernement marocain« , disait-elle, l’ont poussé à faire poursuite.
Après une requête d’arbitrage enregistrée le 3 janvier 2019 au Centre International pour le règlement des différends relatifs aux investissements(CIRDI), l’entreprise allemande Scholz Metall réclame la somme susvisée pour les pertes subies suites » aux décisions injustiées du gouvernement marocain » rapporte le site Medias24. Un tel grief s’articule ainsi autour « des mesures de protection imposées dans le secteur sidérurgique ». La firme allemande accuse de ce fait la Sonasid d’avoir opérer un travail de lobbying conjointement avec le ministère de l’Industrie afin « d’interdire l’exportation de ferraille ferreuse et restreindre les importations de barres d’armature au Maroc ».
Ajoutant que « Sonasid estimait que Scholz constitue une menace pour les prix bas de la ferraille au Maroc et les prix élevés des barres d’armatures » détaille Scholz dans son communiqué en date du 15 février 2018. Toujours selon le site,« Scholz déplore la relation préférentielle entre l’exécutif et la filiale d’Al Mada ».Ces « mesures protectionnistes » sont à l’origine de l’arrêt des activités liées à l’exportation de ferraille en fer et l’importation des barres d’armature. Des « action discriminatoire » donc, selon Scholz, qui réclame 60 millions d’euros, un chiffre « quantifié par un expert » qui croyait correspondre aux pertes enregistrées par Scholz.