 Le Fonds a nettement revu à la baisse hier sa prévision de la croissance mondiale, à 3,0%. Celle des pays développés ne devant pas dépasser 0,5%. En juillet, le FMI prévoyait 3,9% de croissance en 2009, et 1,4% dans les pays développés. La crise "est entrée dans une nouvelle phase tumultueuse en septembre 2008, qui a pesé négativement sur la confiance dans les institutions financières et les marchés mondiaux", souligne l'institution dirigée par Dominique Strauss-Kahn. Le FMI prédit la récession aux Etats-Unis, dont le PIB devrait croître de 1,6% cette année mais de seulement 0,1% en 2009, avec probablement deux trimestres de croissance négative fin 2008/début 2009. La zone euro ne devrait guère mieux faire, avec 1,3% cette année et 0,2% l'année prochaine. Dans le panorama établi par le Fonds, 2009 sera une année de croissance quasi-nulle, nulle ou négative pour les grandes économies européennes. "Les indicateurs de confiance des chefs d'entreprises et des consommateurs pour les Etats-Unis sont désormais proches des plus bas taux connus lors de la récession de 2001-2002", relève le Fonds. "Les tensions financières pourraient rester très élevées et les pressions exercées sur le crédit par la réduction du recours à l'endettement pourraient être plus profondes et plus que prévues", poursuit-il. Les pays en développement pourraient sauver la mise. Ces derniers tireraient donc à eux seuls la croissance mondiale, la Chine en tête (9,3%). Ceci même si "la crise financière est en train d'affecter de manière croissante les marchés émergents également". Pour les pays en développement, la prévision de croissance en 2009 a été ajustée à 6,1% contre 6,7% prévu il y a trois mois. Le ralentissement mondial aura des répercussions sur l'inflation, qui "devrait se modérer", même si elle reste "élevée". Dans les pays développés, elle descendrait de 3,6% en 2008 à 2,0% en 2009, et dans les pays en développement, de 9,4% cette année à 7,8% l'année prochaine.
 Le Fonds a nettement revu à la baisse hier sa prévision de la croissance mondiale, à 3,0%. Celle des pays développés ne devant pas dépasser 0,5%. En juillet, le FMI prévoyait 3,9% de croissance en 2009, et 1,4% dans les pays développés. La crise "est entrée dans une nouvelle phase tumultueuse en septembre 2008, qui a pesé négativement sur la confiance dans les institutions financières et les marchés mondiaux", souligne l'institution dirigée par Dominique Strauss-Kahn. Le FMI prédit la récession aux Etats-Unis, dont le PIB devrait croître de 1,6% cette année mais de seulement 0,1% en 2009, avec probablement deux trimestres de croissance négative fin 2008/début 2009. La zone euro ne devrait guère mieux faire, avec 1,3% cette année et 0,2% l'année prochaine. Dans le panorama établi par le Fonds, 2009 sera une année de croissance quasi-nulle, nulle ou négative pour les grandes économies européennes. "Les indicateurs de confiance des chefs d'entreprises et des consommateurs pour les Etats-Unis sont désormais proches des plus bas taux connus lors de la récession de 2001-2002", relève le Fonds. "Les tensions financières pourraient rester très élevées et les pressions exercées sur le crédit par la réduction du recours à l'endettement pourraient être plus profondes et plus que prévues", poursuit-il. Les pays en développement pourraient sauver la mise. Ces derniers tireraient donc à eux seuls la croissance mondiale, la Chine en tête (9,3%). Ceci même si "la crise financière est en train d'affecter de manière croissante les marchés émergents également". Pour les pays en développement, la prévision de croissance en 2009 a été ajustée à 6,1% contre 6,7% prévu il y a trois mois. Le ralentissement mondial aura des répercussions sur l'inflation, qui "devrait se modérer", même si elle reste "élevée". Dans les pays développés, elle descendrait de 3,6% en 2008 à 2,0% en 2009, et dans les pays en développement, de 9,4% cette année à 7,8% l'année prochaine.
               
                
                La rédaction
 
         
         
         
         
        