BTP
Barrage Oued Martil, une disponibilité en eau potable
et une assurance pour l’irrigation des périmètres agricoles à Tétouan
Le barrage Oued Martil est aujourd’hui en état d’avancement des travaux qui atteignent 98%. C’est un ouvrage qui devrait croiser les 100% dans « les semaines à venir », selon des données du ministère de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau. Il voit aussi ses travaux finalisés, alors qu’ils ont atteint 85% pour la construction des routes d’accès et des plateformes, et 50% pour la paroi moulée et les travaux d’aménagement de la zone de restitution aval, avec une retenue de 120 millions de m3 et un volume annuel régularisé de 70 millions de m3. Cet ouvrage hydraulique, est érigé en vue de sécuriser les besoins en eau potable de la ville de Tétouan et de sa région côtière au-delà de l’horizon 2030, et d’assurer la disponibilité de l’eau pour l’irrigation des périmètres agricoles d’une superficie dominée de 1.000 hectares, tout en protégeant la ville de Tétouan et la vallée de Martil des inondations.
Ce barrage, dont la construction a nécessité une enveloppe budgétaire d’environ 1,6 milliard de dirhams, est l’un des grands barrages « les plus complexes et les plus compliqués », étant donné les caractéristiques géo-technique « fort délicates » de son emplacement, selon les données du ministère, qui notent qu’il s’agit du 6ème barrage le plus élevé au Maroc, avec une hauteur d’environ 100 mètres et une longueur de plus de 560 mètres.
Rappelons que l’opération de mise en eau provisoire de ce barrage a débuté en janvier 2016 pour approvisionner la ville de Tétouan en eau potable, alors que la mise en eau définitive a commencé le 26 octobre 2018, indique le ministère, ajoutant que le volume actuel de l’eau emmagasinée a atteint 14 millions de m3. Disposant pour sa mise en oeuvre de deux galeries périmétrales, qui permettront dans l’avenir la décharge et les travaux de maintenance.
La construction de cet ouvrage a nécessité le déplacement de câbles électriques à haute tension (2km), d’un tronçon de route (4km) et l’expropriation de plus de 560 ha, en plus du recasement de plus de 53 familles, indique le communiqué.