Des malversations sans vergogne déchantent désormais le paysage médiatique. Ces supports qui pullulent depuis que la presse électronique pèse de tout son poids sur l’information. Elle déjoue tous ceux qui restent encore à la commande du papier, essayant de leur faire avaler les couleuvres et les laissant croire eux aussi aux infos imaginées ou dictées par les commanditaires de la rumeur. Ces journaleux de l’intox ne prennent même pas la peine – le sensas prime – ni de vérifier ni de recouper l’information. Ils ont l’art glyptique des Smartphones ou de claviers bureaux-Pc. Et c’est où en emporte le vent…
Selon l’information sur les sociétés de gestion déléguée de l’eau et de l’électricité, il y a manquement aux contenues des marges. Abusé, l’ONEE se démystifie et enchaîne sur la vente de l’eau et de l’électricité aux distributeurs, Régies et Sociétés, à tarif compétitif et réglementé par les autorités publiques. Devant cet anachorète la Lydec est lorgnée, qui, ces derniers temps se livre continuellement à serrer la vis sur le consommateur casablancais. Apparemment c’est vraie, la société délégataire arrête ses comptes intempestivement avant le 20 de chaque mois et commence à distribuer les ordres de paiement datés avant l’échéance des virements de salariés et de fonctionnaires. Une façon arbitraire d’appliquer des majorations sur les retards de paiements, sachant qu’elle porte préjudice aux petites gens qui ne cherchaient qu’à être justes.
A Casablanca, la Lydec a publié, dernièrement, un intéressant document expliquant que les prix de l’eau et de l’électricité sont réglementés en fournissant les différents détails sur la tarification ainsi que sur le cadre réglementaire. En effet le document est là, mais il dope en quelque sorte la question, parce qu’il y va plutôt de la gestion et pas de réglementation de prix, stipulé par arrêté ministériel qui régit les tarifs de vente de l’eau et de l’électricité aux distributeurs (Régies, Municipalités, Délégataires,…) et qui les fixe.
Hélas ! La Lydec louve ce qui se passe devant chez elle. Elle louve la montée au créneau de la société civile qui sort de son mutisme. Parce qu’aujourd’hui c’est plus de 130.000 signatures déposées auprès du Conseil de la ville, et plus de 25 quartiers en ébullition qui bravent leur mécontentement, ce qui laisse aux responsables le devoir de revoir leur démarche, devenue obsolète, et de croire que comparativement avec les autres distributeurs, de par le Royaume, elle est la plus chère.