En vertu de ce partenariat, les clients pourront utiliser les stations-service de Vivo Energy comme points de collecte de leurs commandes faites en ligne, sur la première plate-forme panafricaine de commerce électronique de Jumia ou de dépôt pour leurs retours. L’objectif est de contourner l’un des principaux obstacles au développement du e-commerce sur le Continent africain dont l’absence d’adresse postale pour la livraison aux consommateurs.
Sachant que Jumia, disposant déjà de 400 « pickup stations » dans les quatorze pays africains, pourra selon les termes de l’accord s’appuyer sur les 2 100 stations du norvégien pour installer des points de collecte et de dépôt pour ses clients, qui pourront aussi payer en liquide et passer des commandes sur place. En échange, Vivo Energy devrait bénéficier d’une augmentation de la fréquentation de ces stations grâce à ce service supplémentaire. Désireux de s’étendre à l’échelle continentale, « cet accord entre les deux groupes est la première étape d’un partenariat à long terme », indique-t-on chez Jumia. Les deux groupes ont d’ailleurs intégré les marchés financiers internationaux récemment : Jumia en avril dernier, avec une entrée au New York Stock Exchange (la start-up est valorisée à 1,5 milliard dollars, mais ses résultats restent mitigés puisque ses volumes de vente et ses pertes augmentent), tandis que Vivo Energy a intégré le London et Johannesburg Stock Exchange en mai 2018. Il est aujourd’hui valorisé à 1,9 milliard de dollars. EMC/ CommuniquéLa rédaction