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Ponts suspendus de la route Ouled Ziane

désertés par les piétons

Le bétonnage à Casablanca continue à occuper l’espace de manière frauduleuse, sans éducation d’innovation, d’attractivité et de mobilité. Et pour se faire une place dans la compétition urbaine, la sécurité trouve blocage. D’abord contre les dangers de la circulation et puis contre les agressions qui se multiplient dans plusieurs points noirs de la ville. C’est là une conséquence des opérateurs immobiliers et avec eux les pouvoirs publics, qui, dans les années quatre-vingts, ont façonné la ville selon des concepts rudimentaires, créant ainsi un clivage entre quartiers: centre / périphérie. Une canalisation d’erreurs qui continuent malheureusement à faire profession dans le quotidien casablancais.

En ces dernières années, la métropole a vu naitre des infrastructures en vue de normaliser et réguler les déplacements d’automédons et piétons confondus. Chose faite. L’installation par intermittence de ponts suspendus, à la disposition des usagers pour rendre fluide leur traversée de routes larges, comme la route Ouled Ziane, reste inopérante. Question de ne pas gêner la circulation et par conséquent éviter les accidents de la circulation, ces ponts demeurent de nos jours désertés, ne jouissant d’aucune valeur ajoutée. Parce qu’il s’agit ici d’une particularité chez les gens: le raccourci. Malintentionnés, par manque de conscience, d’éducation civique et partant de modernité,les gens versent dans l’anarchie. Faisant fi des spots publicitaires que lancent les médias de temps à autre.

Evidemment, le continuum sécuritaire, sous d’autres cieux, est une stratégie d’enseignement. Elle  repose sur le critère d’un aménagement global qui veille à créer de vraies villes et des banlieues avec espaces, services et tout ce qui rend appréhensif une sociabilité où`se joue la bonne citoyenneté.

 

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