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Les chantiers inachevées dans la ville

Une constance dans nos meurs

Plusieurs chantiers ont été lancés il y quelque temps, dans le cadre du Plan de développement du grand Casablanca (PDGC), par S.M le Roi, exactement en 2014. Objectif, stimuler l’attractivité et la compétitivité économique de la ville. Certes, la ville a connu une croissance exponentielle mais à tire croisé, incluant des travaux sur lesquels les pouvoirs publics ont fixé des échéances à terme, aujourd’hui non tenu. Cas du haubans, au niveau du carrefour Sidi Maarouf, dont les travaux ont été lancés en janvier 2016 et qui devraient être achevés fin 2018, (une constance qui rentre dans la complexité de nos meurs, et qui nous attribue l’adage de laisser le devoir du jour au lendemain). Donc c’est un pont, dira-t-on, d’une longueur de 224 mètres, qui s’attend fluidifier la circulation, assurer une liaison axée sur l’aéroport Mohammed V et faire accrocher, en toute facilité, les centres d’affaires dans les zones Technopark, Zénith et Casa Nearshore à la RN11.

Ceci est du côté cour, du côté jardin, le parc de la Ligue arabe, en réhabilitation depuis plus de deux ans, semble ne pas répondre dans l’immédiat à l’appel incessant des habitants de la ville. Un joyau de Casablanca qui s’étend sur quelque 39 hectares et qui sombre désormais dans les amas de débris poussiéreux, courrouçant plus d’un adepte de la verdure. Soit. Prévue pour septembre dernier, son inauguration va prendre encore pour des mois, sinon des années, une latence essoufflée par le manque de fonds. Ou plutôt par manque de gouvernance sensée.

Idem aussi pour le grand théâtre. Qu’en est-il devenu son sort ? Se promettant l’un des plus importants complexes culturels du Continent africain; sinon du Monde arabe, il est également frappé du retard dans l’exécution. Loin est aujourd’hui sa date d’ouverture, pourtant fixée fin 2017.

Bref, la liste est longue, et puisque on ne peut s’apprêter à languir sur le sort de ces projets, la SDL elle, engourdit les appels d’offres pour la réalisation des travaux de natures autres, estimés à 65,6 millions de DH, dédiés notamment «aux travaux de voirie, d’éclairage public 65,6 millions de DH» etc. La SDL ainsi, lorgne de loin mais sans fermeté dans l’exécution des projets qui échappent à la logique du temps.

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