Technologie
Le Maroc active sa protection dédiée à la sécurité numérique
Témoigne l'Union internationale des télécommunications (IUT)
Les technologies de l’information permettent de s’affranchir des distances véhiculées par l’émergence d’une classe moyenne en Afrique accentuant cette dynamique avec des usages numériques en nette progression. C’est ce qui a été relaté dans la dernière édition de l’Indice mondial de la cybersécurité établi par l’Union internationale des télécommunications(IUT), recensant pas moins de quinze pays africains parmi la catégorie des nations considérées aujourd’hui comme «matures» dans le domaine de la protection des actifs numériques. Qu’il s’agisse de couvrir de vastes territoires ou de commercer avec des pays étrangers. Ainsi, le numérique fait partie des puissants leviers pour développer les économies africaines. On recense déjà plus de quatre cents millions d’internautes sur le Continent. Le commerce y progresse de plus en plus rapidement, avec un revenu de 16,5 milliards de dollars en 2017, selon le cabinet Statista, et les analystes de McKinsey & Company, estimant que ce chiffre sera de 75 milliards dollars en 2025. Là encore, la prise de conscience se renforce : la dernière édition (2017) de l’Indice mondial de la cybersécurité établi par l’Union internationale des télécommunications (IUT), l’agence spécialisée de l’ONU, recense une quinzaine de pays africains (Cameroun, Côte d’Ivoire, Maroc, Sénégal, Tunisie,…) parmi la catégorie des nations «matures» dans le domaine de la protection des actifs numériques. Cette évaluation se fonde sur vingt-cinq critères qui couvrent tant le cadre juridique, la maîtrise technologique que la désignation de services administratifs dédiés à la sécurité numérique.
C’est dans ce contexte porteur que les acteurs privés comme Orange Cyberdefense pourront faire bénéficier, notamment à partir de sa base marocaine, le tissu économique africain de son expertise opérationnelle, avec une gamme d’interventions qui va des missions d’audit, d’évaluation et de conseils jusqu’à la supervision de la sécurité des systèmes d’information par son réseau international de Security Operations Centers (SOCs). L’appartenance au réseau mondial des Centres de réponses à incidents (CERTs) d’Orange Cyberdefense constitue alors une source d’information précieuse sur les cyberattaques en cours, afin de configurer sans délai les équipements en fonction des modes opératoires constatés chez les premières victimes.
La menace numérique ignore les frontières et cherche de plus en plus à viser les sous-traitants des grands groupes internationaux pour tenter de dissimuler leurs tentatives d’atteintes aux systèmes d’information. Le suivi des dispositifs juridiques propres à chaque pays du Continent, avec la présence d’Orange comme opérateur de référence dans nombre d’entre eux, permet à ses experts en cybersécurité de configurer dans les meilleures conditions leurs recommandations en matière de sécurité numérique.
Cette capacité à pouvoir travailler avec des partenaires de confiance est particulièrement appréciable en cas de crise : il faut être en mesure de réagir rapidement et de mobiliser les spécialistes sur la durée, afin de préparer au mieux le retour à une situation normale. Ce savoir-faire est complété par un investissement conséquent dans le domaine de la formation pour faire en sorte que les équipes disposent de la maîtrise des nouvelles technologies.