Industrie

Instruments des poids et mesures, quelle sécurité ?

Les instruments de mesure sont décrits par leur mesurande. Il y avait alors beaucoup de systèmes de mesure, tout au long de l’Histoire, qui désignent des méthodes se basant sur une pédagogie académique dans la qualité des instruments de mesure. Une science qui définit les principes et les méthodes pour assurer et maintenir la confiance dans l’échange de marchandises résultant de leur processus. Il s’agit en effet d’une science transversale qui s’applique dans tous les domaines où des mesures quantitatives sont effectuées. Car l’histoire nous a éclairé sur les principaux réformateurs des poids et mesures tout au long de leur courbe de vie comme Borda, Condorcet, Lagrange, Laplace, Lavoisier, Monge et Tillet.

De ce fait et par souci de clarté, nous sommes obligés d’utiliser des unités universelles bien définies, mais que signifient ces normes qui définissent les mesures pour ceux qui les utilisent ? Dans le même ordre d’idées, nous demandons souvent quelle est l’échelle du calcul, qu’est-ce qu’un mètre ou une seconde ? Y a-t-il une raison pour que l’unité de longueur ait cette taille fixe qui semble aléatoire et pas une autre ? Le compteur est-il un étalon naturel ou est-il réglé au hasard par des humains ?

Une expression archaïque dans la pratique des poids et mesures

La protection des consommateurs repose notamment sur la précision des instruments utilisés pour mesurer la quantité et la qualité des produits de consommation, en particulier des produits alimentaires en vrac ou emballés, des combustibles liquides, de l’eau potable et de l’électricité. Méticuleusement, la fiabilité de ces instruments, contrôlés par les services de métrologie du ministère de l’Industrie, de l’Investissement, du Commerce et de l’Économie numérique, accrédite la qualité et la sécurité du marché visant ainsi la protection des consommateurs et garantissant la communication en général. Mais ce qui blesse c’est la maintenance d’instruments et de balances de mesures, devenues obsolètes, dans nos rapports avec certains marchands. Une fréquence qui se justifie dans certains marchés ou souks par l’apport de poids de mesures, comme le caillou ou le bout de ferrailles récupérés à la sauvette, continuant de faire usage à nos jours.

Toutefois, le ministère de l’Industrie, et le Laboratoire National de Métrologie (LNM) relevant du Laboratoire Public d’Essais et d’Études (LPEE) ont, lors d’une rencontre à Casablanca en commémoration de la journée mondiale de la métrologie sous le thème «Système International d’Unités – fondamentalement meilleur», tenu de promouvoir les bonnes pratiques liées à la maîtrise de la mesure. Le choix de cette thématique s’inscrit dans le cadre des réformes du système mondial engagées récemment par la Conférence générale des poids et mesures.

Sur les sept unités de base du système international en vigueur, quatre ont été révisées et concernent le kilogramme, le kelvin, l’ampère et la mole. Désormais, ces mesures sont reliées aux différentes constantes universelles, pour répondre aux besoins futurs des utilisateurs. Le Maroc, qui est membre des organisations de métrologie maghrébines et africaines, est tenu de garantir et maintenir le cap en déjouant toute action improvisée pour faire défaut à notre économie.

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