La Fédération Marocaine du Transport Routier aux Ports(FMTRP) monte au créneau et appel à une grève nationale de deux jours, aujourd’hui et demain 30 octobre. Elle persiste et signe contre l’inémotivité du ministère de l’Équipement, du Transports, de la Logistique et de l’Eau, en manque à l’appel de la Fédération. C’est suite à une batterie de problèmes, régissant le contrat de transport, devenu contraignant à tout développement, et répondant négativement à l’équilibre financier des entreprises affiliées, qu’une telle décision est prise.
Il s’agit en fait des questions suivantes:
1. la réduction immédiate du coût du gasoil et de tout (matériau de base du trafic routier) afin, de l’adapter à la situation du secteur.
2 – contrôler le recrutement des professionnels répondant aux critères du code de transport en liaison avec les représentants des transporteurs;
3 – supprimer la taxe sur les véhicules non utilitaires, car le transporteur est taxé plusieurs fois, enfreignant le principe fondamental de la « double imposition »;
4. appliquer les dispositions du code de la route 52-05 en matière de respect du poids (trop-payé) et de la responsabilité de l’expéditeur;
5 – traiter le renouvellement du dossier de la responsabilité par le biais du ministère au profit des destinataires, en simplifiant les règles de la nomenclature;
6 – ne pas sous-estimer les professionnels dans leur action fustigée par l’Agence nationale des ports, dans la prise de position convenante à toutes les décisions concernant les travaux dans les ports;
7. ouvrir les possibilités d’investissement pour les petites et moyennes entreprises devant toutes institutions financières, en assurant des fonds de garantis pour faciliter l’accès à la gestion et lutter contre toute concurrence illégale;
8 – le ministère doit ouvrir, à volonté, un dialogue permanent avec les transporteurs professionnels pour surmonter les problèmes accumulés jusqu’ici.
Le bureau de l’exécutif de la fédération se réserve le droit de souligner les futures mesures qu’il jugera appropriées pour lutter progressivement au profit des revendications légitimes.