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Energies renouvelables: vers la réalisation de plusieurs centrales

L'éolien pour renforcer notre capacité de production électrique

Depuis l’intégration du Maroc dans le circuit des énergies renouvelables les attentes se focalisent sur la mise en action de ces énergies. Notons que la mise en œuvre de la stratégie 2010-2030 des énergies renouvelables se poursuit, dans l’espoir d’atteindre les objectifs qui sont de 42% dans le mix électrique à l’horizon 2020, et au moins 52% à l’horizon 2030, qui accusent un retard notable dans l’exécution. Il faut dire qu’au Maroc certains projets connaissent un décalage de calendrier. C’est le cas par exemple du parc éolien Khalladi qui n’a versé ses premiers kWh dans le réseau électrique qu’en décembre 2017, alors que sa mise en exploitation était prévue pour fin 2016. Ce qui laisse dire que, quel que soit les motifs de retard, le taux d’avancement global des projets est en effet honorable. MASEN, l’agence en charge du développement des énergies renouvelables, assure que l’objectif à l’horizon 2020 sera dépassé. Et compte tenu des réalisations à date d’aujourd’hui,S.M le Roi a même donné ses instructions pour réviser à la hausse l’objectif de 52% à l’horizon 2030, lors d’une séance de travail consacrée au secteur, tenue le 1er novembre dernier. C’est en partie l’entrée en action des puissances installées soit : 700 MW pour le solaire répartis entre 5 centrales, 1.012 MW pour l’éolien répartis entre 10 parcs en exploitation,1.770 MW pour l’hydroélectricité répartis entre 29 barrages et STEP (stations de transfert d’énergie par pompage). Au demeurant Noor Midelt et Noor PV II, sont les prochains gros chantiers dans le solaire.
Rappelons que dans l’année 2018, plusieurs projets solaires ont été mis en exploitation : le complexe Noor Ouarzazate (580 MW), dont les travaux ont démarré en 2012, a été entièrement mis en exploitation après la synchronisation réussie de la centrale Noor Ouarzazate III; Noor Laâyoune I (80 MW), dont les travaux ont démarré en 2017; et Noor Boujdour I (20 MW), dont les travaux ont également démarré en 2017.
Ces centrales sont venues s’ajouter à la station thermo-solaire de Ain Beni Mathar (20 MW) qui a été mise en exploitation en 2010 par l’ONEE.

Aujourd’hui, la question de faire alléger la facture trop lourde des carburants incite les pouvoirs publics à faire accélérer la tache d’où`la mise en route du projet Noor Midelt I . C’est une oeuvre composée de 2 centrales hybrides pour une capacité dépassant 800 MW, enregistrant plusieurs financements en 2017 et 2018. Cinq consortiums se partagent la réalisation.
Un projet solaire sera également lancé prochainement : Noor PV II (photovoltaïque), d’une capacité de plus de 800 MW répartie entre plusieurs provinces (Laâyoune, Boujdour, Taroudant), annonce un responsable de Masen à l’agence Bloomberg.
Cependant l’année 2019 connaîtra le lancement de trois projets: le repowering de Koudia Al Baida, dont la capacité sera portée de 50 à 120 MW, que sa mise en action est prévue en 2020,le projet éolien de Taza (90 MW)et  le projet éolien de Midelt (180 MW) . Deux autres  stations de pompage hydroélectrique sont aussi en cours de réalisation: la STEP Abdelmoumen à Taroudant (350 MW, mise en service prévue en 2021); et la STEP Ifahsa à Chefchaouen (300 MW, mise en service prévue en 2025).

 

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