Editorials
Facture, facteur et factuel
La facture s’alourdit. Les dernières intempéries ont été d’une telle violence que les dégâts et les ravages qu’elles ont causé nécessiteront des réparations et pas des moindres. Le temps n’est plus clément. C’est à croire qu’il s’est allié à la crise mondiale qui elle aussi fait des ravages.
Apparemment, et si l’on s’en tient aux avis des experts nous sommes encore à l’abri de celle-ci. Mais pas du climat.
Le spécialiste français du réchauffement planétaire Jean-Marc Jancovici, a bien essayé, lors d’une conférence de presse donnée à Rabat (fin octobre), de montrer que les pluies diluviennes qui se sont abattues sur le pays ont un lien plus ou moins direct avec le dérèglement climatique. Question, encore soulevée, lors d’un séminaire à Casablanca, à propos des facteurs qui déclenchent ce phénomène.
Autre facteur, mais sur un autre registre, celui qui motive le recours à de nouvelles ressources énergétiques. Les renouvelables et les énergies pro, connaissent un essor particulier au Maroc. C’est, paraît-il un bon moyen pour réduire la facture énergétique. Mais ont-elles atteint un stade assez développé pour pouvoir jouer ce rôle ? D’autant plus que leur contribution à la production énergétique que de 10%. C’est énorme, disent encore les experts. Surtout que le secteur énergétique marocain, et bien que tenant la route, vacille encore… Ce qui a même amené à lui insuffler du sang nouveau par le biais d’un Fonds de soutien. C’est dire que la Loi de finances 2009, n’a rien laissé au hasard et que le gouvernement est bien décidé à honorer ses engagements.
Voilà pour la facture et le facteur et tous les sujets clés dont on parle dans le présent numéro.
Pour en venir au factuel. Il est vrai que notre premier numéro a, vraisemblablement, été bien reçu, pas assez et c’est normal (le contraire nous aurait fait peur), mais nous avons été très touchés par les gestes de sympathie, de soutien et d’encouragements de la part de plusieurs de nos confrères, de professionnels, d’officiels, d’universitaires et de chercheurs dont nous avons retenu, avec beaucoup d’attention, les critiques, reproches et propositions, à l’égard de notre nouveau né. Nous en avons d’ailleurs tenu compte lors de la confection du second et pour ceux qui vont suivre. L’objectif étant d’être à la hauteur des attentes et ambitions tant de ce public pour lequel nous avons créé ce mensuel, que de tous ceux qui nous ont fait confiance et soutenu dès le départ ou encore notre équipe qui œuvre dans le but d’être à la hauteur de la mission qu’elle s’est volontairement assignée : communiquer dans les règles de l’art avec et pour des secteurs en plein ascension.