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Eaux usées : Insuffisance des systèmes d’assainissement

Pour remédier aux insuffisances constatées dans le secteur de l’assainissement liquide, le Maroc a établi un programme national d’assainissement liquide et d’épuration des eaux usées (PNA), en 2006, avec pour objectifs principaux à l’horizon 2020:

-atteindre un niveau de raccordement global au réseau de 80 % en milieu urbain ;

-réaliser des ouvrages d’épuration (stations d’épuration et émissaires en milieu marin);

-rabattre la pollution d’au moins 60 %;

-améliorer le taux de la professionnalisation de la gestion du service.

Les besoins d’investissement globaux du PNA ont été estimés à 43 Milliards de dirhams pour équiper 330 villes et centres urbains au profit d’une population de 10 Millions d’habitants.

Depuis son lancement en 2006, le programme d’assainissement liquide et d’épuration des eaux usées (PNA) a permis de réaliser plusieurs projets en concertation avec les Communes et les opérateurs concernés par la gestion du service d’assainissement liquide au Maroc.

Ainsi actuellement, 95 projets ont été achevés, 84 projets sont en cours de réalisation et 50 projets en cours de lancement.

Dans le cadre de l’engagement politique des acteurs étatiques au Maroc pour l’amélioration de la situation sanitaire et environnementale dans le monde rural, et pour répondre à la demande solvable des populations rurales pour plus de confort, le Maroc, en partenariat avec la Délégation

Européenne au Maroc, a lancé en 2012 une étude relative à l’assainissement liquide eu milieu rural.

Elle a permis de définir une stratégie nationale pour le développement de l’assainissement liquide dans le monde rural. Elle a aussi défini un programme d’investissement pour les 30 prochaines années. Et permis aussi de définir un plan de financement dudit programme d’investissement qui se base sur une participation de l’Etat et des autres partenaires, ainsi que les options institutionnelles pour la gestion du programme national d’assainissement rural (PNAR).

Rappelons que des  fonds nécessaires pour la réalisation du PNAR furent accordés à l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable (ONEE) par la Banque mondiale, Département Maghreb,   qui s’élevaient à quelque 115 Millions d’Euro.

Ce prêt est destiné à financer un vaste projet d’alimentation en eau potable du milieu rural au profit d’une population de 390 000 habitants répartis sur près de 1 400 douars relevant des provinces de Nador, Driouch, Safi, Sidi Bennour, El-Jadida, Rehamna, Tiznit et Chtouka Ait Baha.

Accès à l’eau potable

Il s’inscrit dans le cadre du programme de l’ONEE qui vise à généraliser l’accès à l’eau potable à l’ensemble des citoyens. L’objectif du taux d’accès en milieu rural est 96,5 % en 2017.

Ce projet est initié par l’AOFEP de Tinejdad dans le cadre du Réseau associatif de développement durable (RADDO). Il a pour objectif global de contribuer à une meilleure gouvernance des ressources hydriques du milieu oasien à travers le renforcement des capacités et du rôle de la société civile en matière d’accompagnement et d’influence des politiques publiques liées au secteur de l’eau.

Il vise plus spécifiquement à renforcer les capacités de la société civile oasienne en matière d’accès à l’information environnementale et d’influence des programmes environnementaux, des politiques et des lois liés au secteur de l’eau.

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