La Conférence de Marrakech 2016 dédiée au changement climatique, se résout dans l’indifférence qu’affichent nos médias traditionnels et sociaux confondus : presse, TV, radio, web… Lorgnant l’événement, (COP 22) qui va se tenir en novembre prochain au Maroc, ils feignent nous désorienter sur des voies d’intendance qu’ils ont eux même banalisé par l’excès, sans cadrer sur la question environnementale dans notre pays. Il est notoire que les déchets envahissant nos villes, illustrées par des cordons et des montagnes de détritus qui les entourent, donnent mauvais goût à tout venant. Un embarras qui fait rougir de honte tout citoyen jaloux et conscient de la question écologique, et de facto toute politique rigoriste.
Il convient donc de dire que le traitement réservé au comportement d’incivilité que se partagent collectivités locales et citoyens, reste timide sinon absent dans notre paysage médiatique. Les couvertures en «téloche» se limitent aux seules dépêches d’agence, aucun reportage digne du mot ne figure dans leur programmation. Tendance faite certes pour d’étendues et longues heures de variétés foutraques, se réservant de larges plages d’horaires. Quand ce n’est pas l’heure d’émissions à colorons publicitaires ou d’échos à tapages électoraliste, d’avant l’heure, qui se noient dans le soubassement de politiques partisanes.
En France la COP 21 s’est médiatisée cinq mois avant la date de son lancement, le Twitter étant prioritairement utilisé comme un outil de mobilisation et d’organisation par les parties prenantes associatives et militantes. Un discours qui cohabite tant bien que mal avec la communication institutionnelle des entreprises et des pouvoirs publics.
Les enjeux environnementaux font donc de l’écologie un axe fondamental, permettant inlassablement à nos éditorialistes de rentrer d’emblée dans la mobilisation et la vulgarisation autour de la COP22. Ils doivent alerter, valoriser et diffuser les initiatives positives de bonnes pratiques, donnant ainsi la parole à tous les acteurs de la transition écologique militant ainsi contre les risques du réchauffement climatique.
Par Mohamed Moudarir – Directeur de publication