En dépit d’un contexte géopolitique et climatique des plus chaotiques, la 5ème édition du Salon international des mines et carrières(SMIC) continue son chemin ascendant malgré son absence en 2017 pour des raisons techniques.
Le salon qui se tient du 17 au 19 avril à Casablanca, atteste de sa régularité même confronté à des défis considérables,parce qu’il vise à encourager la collaboration entre milieux scientifiques et milieux industriels. A créer une émulation favorable aux innovations techniques, et surtout à promouvoir la diffusion auprès d’un large public des dernières découvertes. Le SIMC est aussi un moyen efficace, permettant aux entreprises qui opèrent dans les secteurs des mines et des carrières de se comparer et se mesurer à leurs homologues de par le monde. Et aussi un lieu de rencontres pour les futurs fournisseurs, et un moyen pour étudier les tendances et créer des partenariats commerciaux.
C’est aussi une passerelle de communication importante pour les entreprises, puisqu’il rassemble pendant un temps donné et dans un même lieu, les clients, les prospects, les concurrents et les prescripteurs. Il n’existe aucun autre moment dans la vie de l’entreprise où elle est confrontée à la fois à ses concurrents, ses clients et ses prospects.
Cependant, le salon est conditionné par l’apport des opérateurs et professionnels du secteur des mines. En Afrique, le domaine des mines demeure un secteur économique qui ne cesse de contribuer à l’accroissement des investissements sur le continent. L’objectif est donc de pérenniser les performances économiques dont les mines permettront, en dehors de la considération financière, la création d’emplois, le développement d’infrastructures et le transfert de technologie dans les pays hôtes.
Pour ce, le SIMC est un moment stratégique pour l’entreprise, puisque les principaux acteurs du marché sont réunis pendant un même instant dans un même lieu. C’est aussi la vitrine d’un savoir-faire et de compétences. Il reste en définitif incontournable d’une stratégie marketing. En conclusion nos remerciements à tous ceux qui nous ont soutenu pour sa réalisation.
Par Mohamed Moudarir
Directeur de publication