Economie

Zone Industrielle

PDE et MNEE à Sidi Bernoussi

Mobilité et rationalisation énergétique

Il y a presque dix ans et face aux difficultés de la zone industrielle de Sidi Bernoussi pourtant reconnue comme le poumon économique du pays, plusieurs chefs d’entreprises pionniers décidaient d’unir leur efforts pour défendre les intérêts communs de leurs entreprises et de celles de l’ensemble de la zone.
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Izdihar, l’association des opérateurs économiques des zones industrielles de Sidi Bernoussi a, ainsi vu le jour dans ce contexte et avec une démarche originale résolument orientée vers le développement durable et les notions d’entreprises citoyennes et responsables.
Aujourd’hui, Izdihar est connue et reconnue. Elle est structurée et autonome avec un bilan concret et important à son actif.
En effet, l’association Izdihar a été, entre autres, porteur au cours des dernières années de deux projets importants dans le développement durable de la zone industrielle de Sidi Bernoussi, en l’occurrence, le projet d’économies d’énergie et de protection de l’environnement dans l’industrie et le Plan de Déplacement d’Entreprises (PDE) étudiant la problématique du transport sur la zone industrielle.
Aussi, Izdihar a-t-elle, dernièrement organisé un atelier de restitutions des résultats de ces deux projets qui touchent à leur fin.
Pour ce qui est de la Restitution du diagnostic de la problématique du transport, des propositions d’amélioration ont été présentées par M.M Samuel Watchueng et Xavier Godard, de IED France. Il s’agissait en fait de donner d’abord un aperçu des démarches poursuivies dans l’élaboration du diagnostic, des entraves rencontrées, des résultats et améliorations prévus et, en fin des perspectives d’avenir et des retombées bénéfiques de l’accomplissement de ce programme. M. Watchueng a ainsi fait le point sur les objectifs et la méthodologie pour ensuite souligner les principaux résultats du diagnostic. M. Godard a, pour sa part défini les principales mesures envisageables. Il a ainsi souligné qu’il existait deux batteries de mesures dont l’une dépendait des autorités et consistait à effectuer les travaux et entreprendre les démarches touchant le cheminement des piétons, la desserte par bus, la desserte par grands taxis et l’aménagement de la voirie.
L’autre batterie appelle l’implication de l’entreprise et consiste en l’organisation du covoiturage, du ramassage du personnel (cas du transport d’entreprise), l’aménagement de parking sécurisé pour les deux roues et la sensibilisation.
Dans le volet Conclusion et perspectives et entre autres résultats positifs du projet, l’intervenant a insisté sur le bilan carbone des mesures proposées, soulignant le changement de parts modales en P/Km (Passager/ Kilomètre) et la pertinence des démarches qui mèneraient à plus de vélos en circulation, moins de cyclomoteurs, moins de véhicules polluants, en somme la réduction d’émission de près de 2.000 tonnes de CO2 par an.
Pour ce qui est de la restitution des résultats du projet « Mise à Niveau Energie Environnement » cumulés pendant les cinq dernières années, M. Philippe Garnier (IED), a souligné les objectifs et les modalités de financement de ce projet, la démarche poursuivie, les résultats et les conclusions. Il s’agit, a-t-il précisé, d’un dispositif d’accompagnement de l’industriel dans les projets, de l’aide financière, de logistique et d’animation.
Prévu sur trois années, le projet mise à niveau Energie Environnement est promu par l’association Izdihar, soutenu par la Banque Mondiale et par le Ministère des Affaires Etrangères Français et réalisé par le Bureau Innovation Énergie Développement IED, autour de trois axes d’intervention à savoir la mise à niveau sur le plan énergétique et environnemental, d’au moins 70 entreprises industrielles de la zone la mise à niveau environnementale et sociale de la zone et l’émergence d’une structure de gouvernance de la Zone Industrielle.
Le projet a pour objectifs, à terme, de Permettre aux industriels de la zone de réduire leurs factures d’énergie et de ressources naturelles, de renforcer la capacité des bureaux d’études marocains spécialisés à participer concrètement à la mise à niveau des entreprises en créant un lien de confiance entre les deux parties et d’amener les fournisseurs d’équipements et les installateurs à offrir une garantie de performance des projets développés par l’industriel.
Le projet consiste en l’Information et la formation des industriels de la zone sur l’importance d’une gestion optimisée de la consommation des fluides (énergie et eau), la réalisation des diagnostics et l’accompagnement de l’industriel sur toutes les phases du projet:
Il en ressort que près de 60 sociétés représentant les secteurs de l’agroalimentaire, Chimie et parachimie, textile et cuir et I MMEE ont réalisé le diagnostic dont vingt cinq ont poursuivi le processus APD dont cinq avec l’assistance de Izdihar.

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