Environnement

La production du bois comme énergie

La réconciliation entre le citoyen et son environnement est capitale dans la protection et la préservation des écosystèmes, particulièrement celui forestier.
Gérer donc l’espace dans le cadre d’un partenariat avec les ayant droits et la population rurale est un élément clé pour aboutir à un véritable contrat entre les populations et leur environnement forestier.

C’est ce qui leur permet d’en tirer profit et de préserver ce patrimoine pour garantir sa pérennité. “98% de la forêt marocaine est délimitée, et l’importance de cette connaissance du domaine forestier foncier qui permet de garantir sa sécurité contre “les convoitises et les pressions”.
Sur les 9 millions d’hectares du domaine forestier, 5 millions hectares de forêts sont principalement des espèces autochtones adaptées au climat, au sol et à un certain nombre de conditions, notamment le Cèdre, Chêne-liège et l’Arganier. Le HCEFLCD procède ainsi au reboisement et plantation de ces espèces qui permettent de profiter des avantages du couvert forestier en matière de stabilisation du sol, de lutte contre l’érosion et envasement des barrages, ainsi que de lutte contre les changements climatiques, en piégeant le gaz carbonique.
Concernant la superficie de la forêt marocaine, elle a connu une progression de plus de 2% durant la décennie 2000-2010, après une tendance régressive de -1% avant l’an 2000., La forêt se retrouve à la rencontre de différentes problématiques, notamment l’interaction qui existe entre le sol, la flore et la faune. Notant que l’approche marocaine est une “approche participative, globale, partenariale” et permet de gérer la complexité des problèmes auxquels fait face la forêt.
Lors de la 22è Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP22), tenue en novembre dernier à Marrakech, le Maroc a porté une initiative sur les forêts méditerranéennes et du Sahel, qui a fait ressortir l’existence d’un prolongement géographique entre ce qui se passe au Sud et au Nord, et également entre les problèmes strictement forestiers et ceux de la stabilité, la sécurité alimentaire et la sécurité en général.Selon l’Organisation des Nations Unies (ONU), environ 50% de la production globale de bois (soit 1,86 milliards de mètres cubes) est utilisée comme énergie pour la cuisson des aliments, le chauffage et la production d’électricité. “Pour 2,4 milliards de personnes, les combustibles ligneux permettent un repas cuit et plus nutritif, de l’eau bouillie, et un logement chauffé”, liton sur le site électronique de l’ONU.Cette journée est également une occasion pour mettre l’accent sur une convergence vers une économie mondiale verte qui repose sur des investissements accrus dans l’innovation technologique et la gestion durable des forêts pour préserver cette source majeure d’énergie renouvelable.

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