Réunis au Japon, les dirigeants du G7 (Royaume-Uni, États-Unis, Canada, France, Allemagne, Italie Japon et l’Union européenne) se sont entendus pour mettre fins aux subventions des énergies fossiles d’ici une décennie.
«Pour la première fois, le G7 a fixé une date butoir pour mettre fin à la plupart des subventions aux combustibles fossiles (…) d’ici fin 2025», peut-on lire dans la déclaration finale du sommet.
«Compte tenu du fait que la production et l’utilisation d’énergie comptent environ pour deux tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre, nous reconnaissons le rôle crucial que le secteur de l’énergie doit jouer dans la lutte contre le changement climatique. Nous demeurons engagés à l’élimination des subventions aux combustibles fossiles inefficaces et encourageons tous les pays à le faire en 2025», expliquent les pays signataires.
Reste à savoir quelles sont les «énergies fossiles inefficaces», la cible principale demeurant le charbon, premier contributeur aux émissions de CO2 de la planète. Dans une étude publiée par le fond monétaire international en 2015, il était estimé que les Etats du monde consacrent chaque année 5 700 milliards de subventions aux entreprises extractives d’énergies fossiles.
Plus généralement, l’accord final souligne que «L’énergie joue un rôle crucial dans le maintien de la croissance économique mondiale. (…) Nous nous engageons à jouer un rôle de premier plan dans la facilitation des investissements (…) en dépit de l’incertitude accrue posée par les niveaux de prix de l’énergie actuelle».
Par ailleurs, les dirigeants ont réaffirmé tous les objectifs pris lors de la COP21 dans le cadre de l’accord de Paris : viser une limitation du réchauffement climatique à 1,5°C, mobilisation de 100 milliards de dollars par an pour accélérer la transition énergétique dans les pays en voie de développement, viser une croissance neutre en carbone d’ici 2020, etc.