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Dynamique et gestion publique de l’eau

Depuis quatre décades déjà, la politique des barrages témoigne d’une vitalité et d’un dynamisme hors pair. Une politique sous-tendue par le redéploiement des efforts dans la construction et la maintenance des barrages. Une action certes dictée par le changement climatique et la réaction de périodes désertiques. D’où la nécessité et l’impératif de faire stocker de l’eau en période de pluviométrie pléthorique ou de crues.

Dans ce sens il s’est fait initier de véritables mesures pour mener à bon point le développement socioéconomique de la population, qu’elle soit du monde rural ou urbain. Ceci va conduire les pouvoirs publics de se faire engager, à l’initiative royale, et s’orienter sciemment sur la voie de faire de la question de l’eau le point nodal de leur conduite. C’est donc du haut de la pyramide politique qu’ait venu la création d’un ministère chargé de l’Eau. Une création qui avait pour objectif la gestion de l’eau et qui devrait manœuvrer pour surmonter toute difficulté venue entraver notre sécurité en matière d’eau.

En effet, sans la maîtrise des techniques et la mobilisation des ressources, à travers la réalisation des barrages et des ouvrages de transfert de l’eau, on ne peut bâtir un modèle efficient de gestion de l’eau propre au pays. Le Maroc est aujourd’hui une référence en matière de stockage de l’eau, c’est grâce à la politique éclairée de Feu Hassan II. Désormais c’est une démarche qui se révèle dans la continuité avec  Sa Majesté le Roi Mohammed VI, nous mettant relativement à l’abri des carences hydriques.

Cette politique est désormais  pratique par la mise au point de structures édifiantes qui permettent aux décideurs d’anticiper contre toute éventualité de pénurie d’eau. Une visibilité sanctionnée par une action ministérielle active. Celle-ci est soutenue et consolidée par l’approche qu’on  pratique dans ce département en amont comme en aval. Et de  l’écoute attentive qui permet une action intégrée, participative et décentralisée contribuant à la bonne gestion des ressources de l’eau. Une contribution remarquée qui ne cesse de veiller sur la conservation du sol et l’adaptation au changement climatique en général et l‘érosion hydrique en particulier.

Mais il reste posé encore la question de l’eau comme l’une des priorités inscrites dans la stratégie de développement national. D’où l’impératif de soutenir la thèse selon laquelle il faut recourir à la dépollution de l’eau usée pour parvenir à endiguer le gaspillage de millions de m3 d’eau  volatilisait dans la mer. La réutilisation des eaux usées reste encore limitée, ce qui constitue pour le Plan national de l’eau une injonction qui préconise, en plus de l’économie de l’eau et de l’augmentation de l’offre une pierre d’achoppement. Et pour la surpasser l’appel à des eaux non conventionnelles, notamment les eaux usées reste majeur.

Il est notoire que les contraintes qui pèsent sur le secteur de l’eau au Maroc sont dues à la limitation des ressources en eau ; à la raréfaction des ressources sous l’effet des changements climatiques, au déficit hydrique structurel soit au niveau des bassins du sud, du centre ou de l’est, à la surexploitation des eaux souterraines et à l’assèchement progressif de certaines sources.

Mme Charafat Afailal Ministre délégué chargé de l’Eau

« Le Maroc est aujourd’hui une référence en matière de politique des barrages, et grâce à cette démarche  du Feu Hassan II, et à la mise au point de techniques de développement et de compétences adéquatement formées,  nous mettant relativement à l’abri des carences hydriques ».

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