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Collectivités locales et responsabilité écologique

Ou comment économiser et réduire le gaspillage

Une gestion de l’environnement est un programme qui envoie à la capacité de créer un équilibre harmonieux entre les besoins économiques et sociaux de l’homme, ainsi que ceux de l’environnement. Désormais on ne peut composer avec notre environnement sans cadrer avec les besoins écologiques et l’utilisation durable des ressources. Les concepts de gestion environnementales importantes, telles que le changement climatique, la biodiversité, l’utilisation des énergies, relèvent de la gestion de l’environnement et de la maîtrise des risques liés à la santé des populations. Elle s’inscrit par l’action conjuguée interdisciplinaire des gestionnaires des collectivités, des médecins, des vétérinaires des ingénieurs, des éducateurs, des urbanistes, des économistes, des chercheurs techniques et scientifiques.

En gros il faut demander  aux différents acteurs qui agissent dans le secteur de l’environnement d’être de plus en plus soucieux, et d’être toujours plus performants, c’est pourquoi la gestion environnementale est devenue une priorité pour tous les opérateurs. Non seulement à devenir plus écologique et plus responsable, mais aussi à économiser et réduire le gaspillage. Et c’est en se référant à cette donne qu’intervient en décembre dernier la 8ème édition des journées panafricaines des autorités locales et territoriale à Marrakech sur  la thématique La transition vers des villes et des territoires durables: quel rôle pour les collectivités territoriales d’Afrique.

Fortement impressionnante cette huitième assise est venue, à point nommé, contester la légitimité d’une gouvernance souveraine locale et inclusive. Et partant, c’est sur cette base qu’intervient M Jacques Rivkine, chargé de recherches et développement dans le domaine de l’environnement, que nous reproduisons brièvement, soutenant que:
Les maires des cités, doivent assurer pour leur collectivité dans le cadre d’un «pacte de partenariat participatif environnemental favorisant l’expertise, les compétences, la formation, les emplois verts, avec les outils du XXIème siècle, y compris les capacités d’innovation technique pour mettre en œuvre les principes de précaution, identifier et maîtriser les risques, en finalité supprimer les attentes, rester maître de décision et des actions.
Avançant également que les principes de précaution en gestion de l’environnement et maîtrise des risques, liés à la santé des populations, est le dessein pour ne pas en rester aux espérances, mais mettre en visibilité les capacités de mise en œuvre, par les moyens, d’amélioration du cadre, de la qualité, de la vie pour le bien-être des populations dans les Cités d’Afrique, et en revenir aux principes de précautions qui incluent le retour en priorité aux soins de notre environnement.
En plus c’est vouloir, à l’occasion, reparler de l’espace urbain comme facteur protecteur de santé, que les plans de réaménagement incluent la bio diversité afin que la verdure retrouve sa place pour faire reculer l’envahissement passé gris du béton des Cités. Exposant que le fardeau des recrudescences des épidémies, des maladies chroniques, sont une conséquence de la carence des mesures de préventions, rectifiables, corrigible en encourageant et renforçant la formation vers des métiers verts dans les secteurs sanitaires, biologiques, écologiques et par la maitrise d’une gestion de qualité.
Une fois encore il a essayé de démontrer que les Cités d’Afrique, leurs maire, leurs collectivités sont engagés vers des pactes de sécurité, misant sur l’amélioration de la qualité de l’air, de l’eau, sur la réduction des pollutions, des nuisances des insalubrités et leurs impacts. En concluant qu’il faut ouvrir un dialogue sur ce que nous sommes capables de faire ensemble en interdisciplinarité pour que la proposition de l’initiative d’un «Pacte participatif environnemental» devienne une réalité.

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EMC

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