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1ère édition du Salon des énergies renouvelables à Casablanca

Quantifier les efforts pour une stratégie commune

L’importance stratégique des énergies renouvelables pour des pays comme le nôtre, dont la facture énergétique pèse beaucoup sur son économie est de poids. Et pour permettre aux populations de disposer d’une énergie alternative en quantité suffisante et au moindre coût, la stratégie de mise en fonction d’une énergie à moindre coût, répondant aux critères environnementaux est salvatrice.

Ce type d’énergie en appoint à la production de l’énergie électrique renferme d’énormes potentialités dans le désert du Sahara en matière d’énergie solaire.
Celles-ci pourraient alimenter la quasi-totalité de l’Afrique et une bonne partie du monde. Et c’est dans cette logique que les responsables à la tête du département de l’énergie concentrent leur engagement dans la mise au point et réalisation de projets de centrales solaires au Sud du Royaume.
Mme Amina Benkhdra, ministre de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement lors d’une réunion de travail avec le président de la Banque mondiale (BM), Robert Zoellick, n’a pas manqué de soulever les intentions du Maroc à faire développer cette énergie au bénéfice du Maroc, et aussi à celui des voisins africains. Et c’est dans cet esprit qu’elle a fait mention de la Banque mondiale qui accompagne depuis des années le Maroc dans ses efforts dédiés à la promotion des énergies propres, et finance pour une grande partie des projets inscrits sur ce registre comme c’est le cas pour la station solaire de Beni M’thar.
La solution à la sécurité et à la réduction de cette dépendance reste le recours aux énergies renouvelables et aux biocarburants qui apparaissent comme une option stratégique, d’autant que notre pays dispose d’un important potentiel dans ce domaine.
Les principales réalisations dans le secteur ont concerné surtout les énergies renouvelables (solaire et, dans une certaine mesure, l’éolienne) : l’électrification rurale, l’irrigation, l’alimentation en eau potable, l’électrification d’infrastructures communautaires (écoles, structures de santé, lieux de culte, maisons communautaires, foyers socio-éducatifs) et les télécommunications.
Et c’est pour élargir le débat et contourner la question des énergies renouvelables au Maroc que notre pays ne cesse d’organiser des rencontres pour que ses démarches se concrétisent sur le terrain.
D’où le lancement de la première édition du Salon des énergies renouvelables en ce mois de juin à Casablanca. Un espace où les débats autour des énergies renouvelables prendront effet , et c’est une action qui vise à rassembler les différents intervenants dans le secteur.
C’est action qui se déroule dans un contexte extrêmement porteur, grâce aux objectifs ambitieux fixés par la stratégie nationale en matière d’énergie, et qui consistent à diversifier les sources d’énergie et à produire 42% de l’énergie consommée à partir de sources renouvelables en 2020.
Pour cette première édition, les organisateurs comptent sur la participation d’une centaine d’exposants, principalement dans les filières éolienne, solaire photovoltaïque, solaire thermique, solaire à concentration, hydroélectricité, efficacité énergétique, ingénierie, investissements et développement de projets.
Des rencontres d’affaires destinées à mettre en relation acteurs locaux et entreprises internationales, et un cycle de conférences est prévu au programme de ce salon. Rappelons que ce salon est organisé sous l’égide du ministère de l’Energie, des mines, de l’eau et de l’environnement, en partenariat avec la chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (Cfcim).

Abdellah Najim

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