Evénements

1er Salon international sur les Mines et Carrière

Esquisse d’une synthèse bilan

Le premier Salon international sur les mines et carrières tenu dernièrement à Casablanca, exactement du 5 au 8 décembre 2012, a été au rendez-vous. Et de l’avis de l’ensemble des participants il a surpassé les idées préconçues qui soutenaient que seuls les pouvoirs publics pourraient réussir une telle épreuve.
C’est un défi donc que notre magazine Energie et Mines a pu relever. Parce qu’on ne peut concevoir aujourd’hui qu’un pays comme le Maroc, dont le secteur des mines représente quelque 6% du PIB, reste à la traîne. Sachant pertinemment qu’un pays comme le Cameroun nous devance dans l’organisation de telle manifestation qu’il a organisée deux ans avant le nôtre qui en est l’initiative d’acteur privé et indépendant.
Dans notre pays donc nous exploitons plusieurs milliards de tonnes de ressources minérales et énergétiques chaque année.
Et nos réserves de la terre ne sont pourtant pas limitées. Mais avec une demande en forte croissance, certains métaux commencent à manquer et il devient impératif de recycler les matières transformées. Reste que l’industrie minière génère beaucoup d’argent et d’emplois, mais à un coût social et environnemental très lourd, parce qu’elle canalise autant de problèmes et anomalies écologiques.
En effet il existe différents modes d’exploitation. Et lors de la tenue du 1er Salon, plusieurs sociétés opérant dans le secteur n’ont pas lésiné sur cette approche pour venir exposer leurs matériaux et leurs méthodes d’exploitation. C’est à travers des exposés, animés par le soin de spécialistes venus d’horizons multiples, que les débats ont été d’un grand apport cognitif. Parce qu’ils ont soulevé plusieurs points noirs qu’ils soient d’ordre juridique, foncier ou social. Tout en tenant compte du cas marocain.
Rappelons que la mine souterraine, la plus commune, ressemble à une immense fourmilière à échelle humaine. Les substances solides, liquides ou gazeuses y sont extraites par des puits.
Les mers renferment des hydrocarbures mais aussi de l’or, des diamants, du cobalt, etc. L’exploitation des ressources dans les fonds marins est cependant difficile et requiert une technologie adaptée.
Aujourd’hui, les matériaux extraits de la mer sont essentiellement du sable pour le secteur du bâtiment. Certains granulats marins (des squelettes calcaires d’algues à croissance lente par exemple) peuvent également servir à amender les terres agricoles.
La distinction qui se révèle entre mines et carrières est d’ordre juridique. Elle dépend de la substance extraite de ces sites, et non pas du type d’exploitation parce qu’il existe des carrières souterraines et des mines à ciel ouvert. Et c’est ce que nous allons essayer d’évoquer dans notre modeste bilan salon à savoir :
– les fondamentaux du salon ;
– extraits interventions ;
– avenir des secteurs des mines et carrières au Maroc.
En outre qu’il s’agisse notamment du secteur des mines ou carrières, les interventions ont bel et bien marqué l’assistance composée de chercheurs, d’opérateurs, d’officiels venus de pays africains et occidentaux. Une occasion alerte et instructive que le ministre de l’Equipement et du Transport, Aziz Rabbah, avait honorée par sa présence, donnant par là le geste de l’intéressement de son département à tout ce qui touche le domaine des carrières.
Au moment même où d’autres beaucoup plus impliqués n’ont fait que lorgner.

M.Moudarir

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