Chroniques

CAN 2019, un scénario catastrophique qui désole

L’absurdité du football national réveille en nous le démon camusien « Sisyphe ». Tentant plusieurs alternatives, fourrées toutes dans la patte à modeler de fabricants du ballon rond, ces expériences s’en sortent néanmoins incompatibles et incapables de dépasser la barre. Une expression qui laisse prédire la présence intempestive de farfelus en manque de carrières, se projetant dans le monde du foot sans la connaissances des bas-fonds du jeu. Ces imposteurs qui s’en mêlent au foot à bras le corps, des supports médiatiques, allant de ces « ouléma »qui nichent loin de la galaxie, se croyant dépositaires de la science infuse, aux scribouillards qui accouchent sur leur « papier presse  » du n’importe quoi . Franchement la galaxie « Mars » s’enfonce dans le brouillard de l’Avenue des FAR.

Ce fait d’achoppements bloque toute perspective de relance, ou du moins, de prise de position sûre pour apporter solution à la question de ce sport en dérèglement et agonisé chez nous. Un brouhaha de faiseurs de styles qui n’en savent quoi faire de leur langue, et du temps qu’ils passent en terrasse de cafés, pour parler d’un sport qu’ils ne pratiquent nullement. Passant.

Pour mémoire, un jour du mois de mars 1976 à Adis Abeba, et par modestie, l’équipe nationale de l’époque a fait honneur au football national en rapportant la Coupe d’Afrique. Première et avant dernière…. dira-t-on.

L’équipe nationale finaliste CAN 2004 dont le coach est Badou Ezaki.

Aujourd’hui nous tâtonnons encore. L »élimination des Lions de l’Atlas par le Bénin a été le catalyseur d’une équipe unijambiste, qui n’a ni le mérite des fonds engagés, ni celui d’un soutien populaire emporté par l’histoire de son sport préféré, et aussi, celui d’arriver un jour à la finale comme en 2004. Cependant, en cette CAN 2019, l’équipe nationale a été surprise par l’entrecroisement du jeu pour ne s’en sortir que difficilement, terminant le parcours sur le même rythme, un but chaque rencontre pour s’incliner finalement aux (4 tirs au but à 1, 1-1 après prolongations) par le Bénin en huitièmes de finale, ce 5 juillet au Caire. Une élimination prématurée que des fans, choqués et amers, peinent à expliquer.

Les Marocains, qu’on annonçait parmi les favoris de la CAN 2019, ont mordu la poussière dès les huitièmes de finale de la compétition. Une contre-performance que les « Lions de l’Atlas » ont peiné à expliquer. Le sélectionneur de l’équipe nationale Hervé Renard, à la tête des «Lions de l’Atlas», depuis 2016, trois ans et demi de son mandat, a tenu à s’excuser auprès du public, suite à cet échec retentissant, hélas ! En résumé, cela voulait dire que, « quand on ne respectes pas l’adversaire », c’est ce qui arrive. Peut-être qu’on s’est cru supérieurs.

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