Economie

Université d’été CGEM,entre stratégie et gouvernance

La CGEM s’identifie désormais comme institution économique par sa mission de fédération professionnelle, instigatrice de synergie ponctuée  dans le monde de la production. Elle signe et persiste en organisant cette année sa 2ème édition de son Université d’Été, les 13 et 14 septembre 2019, à l’ISCAE Casablanca. C’est une édition qui se caractérise par le choix du thème pivot, « L’entrepreneuriat: axe central de notre modèle de développement ».

L’édition 2019 se déroulera dans un contexte particulier: un monde en mutation structurelle accélérée, une dynamique continentale, mettant accent sur l’essoufflement du modèle marocain de croissance. La CGEM est de ce fait compte remodeler une réflexion nationale sur un nouveau concept de développement.
Ce rendez-vous s’impose une reposition réflexive sur forces et faiblesses de l’économie nationale, principalement fondée sur la demande intérieure et les investissements publics importants, ce qui ne permet pas, depuis plus d’une décennie, de stimuler la croissance qui demeure à des taux très bas, environ 3%, créant de réelles inégalités sociales profondes.
L’Université d’été constitue alors une plate-forme exceptionnelle de débats fructueux et de propositions concrètes pour l’avenir, notamment un développement économique et social combinant une croissance forte, orientée vers la productivité, avec une nette amélioration des conditions de vie de la population.
L’Université d’Été est également l’occasion de mettre en exergue l’un des piliers moteur soutenu par la CGEM, à savoir l’entrepreneuriat, sous toutes ses formes et dimensions, en mobilisant ses membres autour des défis qu’imposent la croissance, l’investissement, le capital humain et l’ouverture sur l’extérieur etc ;
Cette université, initiée par la confédération et à laquelle sont conviées de nombreuses personnalités nationales et internationales, se veut une plate forme pour définir modalités et stratégies à l’horizon 2020 (court terme), 2025 (moyen terme) et 2050 (long terme). C’est donc un message fort aux décideurs économiques et aux jeunes Marocains, qui sont au cœur du modèle économique attendu, d’affirmer une nouvelle tendance de formation pour l’émergence des générations futures d’entreprendre leur rôle sur l’échiquier économique national. Parce que, de nos jours, l’entreprise ne peut évoluer que dans un environnement saint et prometteur de débouchés. Et que nombre de nos entreprises doivent y s’inscrire dans cette question de, « quoi faire des déchets créés par l’industrie et la manufacture« ?

C’est dans ce sillage que la CGEM a souligné récemment sa prise de position dans la  gestion des déchets au Maroc, en particulier des déchets industriels. Devenus  prioritaires par la taille de leur multiplicité et de leurs sources de production,  ils sont divisés en deux parties:

  • la première étant les déchets industriels résultant d’activités industrielles, de l’industrie alimentaire, de l’artisanat ou de toute autre activité similaire.
  • la seconde concerne les déchets industriels dangereux, qui comprennent les déchets toxiques, explosifs ou inflammables, biologiques et bactériens, lesquels représentent une menace réelle pour l’équilibre environnemental au sens des normes internationales.
    C’est une question qui dit long, du fait de la dimension socio économique du pays. Cette question s’incruste dans le traitement des déchets et doit nous interpellé à réfléchir sérieusement sur ses aboutissements. Car il est du devoir des séminaristes d’en faire un sujet de débat concluant sur des recommandations à l’adresse des communes, municipalités et pouvoirs publics surtout.
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