Environnement
Circulation: l’emprise de l’embouteillage
Une facture aussi salée par l'improductivité dans les bouchons
Dans les grandes villes l’embouteillage gangrène la vie des usagers de la voie publique. C’est là une résultante sortie du nombre excessif de véhicules qui pilulent dans nos artères, créant des nœuds et bouleversent la normalité de la circulation dans nos boulevards. Ils impactent par ce fait la régularité du déplacement, imposant aussi une vibration désordonnée dans les déplacements, accentuant ainsi la pollution de l’environnement. Cet engorgement contribue donc de plus en plus au réchauffement climatique, et par conséquent accélère le métabolisme des automobilistes, les rendant parfois vulnérables et agressifs. Comportement indigne de gens, peut être avertis, rendus par l’effet de l’embouteillage mécanisé de simple désintégrés.
Mais si on se tient au fait, un automobiliste casablancais, par exemple, qui passe plusieurs heures coincé dans les bouchons, durant les heures de pointe surtout, n’est pas seulement une perte de temps. Cela coûte aussi de l’argent et pèse sur la facture qui s’élèverait à plusieurs millions de dirhams pour le pays sur un an.
Que ce soit pour les particuliers ou les entreprises, tenant compte de carburant, improductivité… ou hausse des prix à la consommation, les embouteillages impactent gravement la facture, mais en l’absence d’études dans ce volet ,la réponse ne peut qu’être de plus en plus salée
En effet, pour évaluer la consommation de carburant d’un véhicule coincé dans un bouchon, causé par l’immobilisme d’engins fonctionnant au diesel où essence, au moment des démarrages et accélérations répétés; le véhicule consomme jusqu’à 88% en moyenne dans une congestion pendant les heures de pointes, et 176% en agglomération. Cependant une consommation additionnelle engendre plus de pollution et d’émission de CO2. Rappelons qu’une étude sur la base de données mondiales de l’OMS sur la pollution de l’air, indique que plus de 80% des habitants des zones urbaines sont exposés à des niveaux de qualité de l’air supérieurs aux limites fixées par l’OMS.