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Recours du gouvernement à la privatisation

Une note à faible sonorité

C’est un projet de Loi de Finance, en manque de pourvoyeurs de fonds, qui fait sensation . Le gouvernement n’en a que faire, d’où le retour à la la privatisation pour parvenir à soudoyer ses comptes. Il estime mettre en vente quelques « bijoux de famille » pour renflouer ses caisses et équilibrer son budget. C’est donc un projet de loi qui fait débat, laissant voie libre au ministre des Finances d’en faire  une nouvelle vision en matière de privatisation. Une privatisation qu’on a cru, pendant quelque temps, enterrée mais qui revient au galope pour enticher les entreprises exerçant dans des secteurs concurrentiels, et dans lesquelles l’Etat détient encore une participation au capitale. C’est en effet une quête objectivant les 10 milliards de dirhams à mettre dans la manne financière 2019.

Dans son dernier point de presse, l’argentier du Royaume, Mohamed Benchaâboun, a annoncé un vaste chantier de restructuration du portefeuille des Etablissements et entreprises publics (EEP). Ces derniers, a-t-il insisté, devraient se débarrasser de toute filiale ne relevant pas de leurs missions principales. Les filiales concernées seront soit cédées au secteur privé, soit rattachées à un autre EEP ayant une mission similaire. Ce travail de restructuration va permettre aux EEP concernés de disposer de moyens financiers pour pouvoir régler leurs arriérés de paiement», a expliqué Benchaâboun.

C’est dans cette optique que s’inscrit le projet de loi élaboré par le Secrétariat général du gouvernement (SGG) et soumis à ses membres. Le choix des entreprises privatisables, souligne le texte du projet, tient compte du degré de maturité du secteur d’activité, de la faisabilité économique et financière de l’entité concernée, en plus de la capacité d’innovation, et des ressources financières dont dispose l’acquéreur potentiel. Deux autres entreprises figureront aussi dans la liste des privatisables :-l’hôtel La Mamounia détenu par l’ONCF (60%), la CDG (20%) et la ville de Marrakech (20%) et la Centrale thermique de Tahaddart. Hors sept autres entreprises publiques seront retirées de la liste des privatisables, suite à l’échec des tentatives faites depuis le début du processus de privatisation pour les transférer au secteur privé.  Il s’agit de: CIH Bank- Complexe textile de Fès (COTEF)- Société commerciale de charbon et bois (Sococharbo).- BTNA (usine de tuiles et briques)- Société chérifienne des sels (SCS) et  Hôtels Ibn Toumert et Asmaa.

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