Economie

Le vandalisme fait loi sur routes et autoroutes du pays

La sécurité routière tient au fil d’Ariane et les discours dans l’hémicycle parlementaire ont abouti  au degré zéro dans la protection de nos routes. Car il ne s’agit ni de tissage de lois ni de bavardage stérile; mai d’efficacité sur le terrain. Et cela semble difficile à réaliser par manque de moyens et défaut d’effectifs sécurisant. Mais n’empêche, on est habitué au scénario d’individus hors la loi qui ne reculent devant aucun sentiment humain pour s’imposer comme maîtres à penser leur loi.

C’est là une mise en cause de nos politiciens qui ne tiennent qu’à leur portefeuille, se gargarisent de discours mielleux et souvent incompatibles avec la réalité. Qu’il s’agisse du ministère de l’Équipement, des Transports, de la Logistique et de l’Eau, en premier qui, y a pas longtemps et devant les députés au Parlement n’a cessé, tambour faisant, d’avancer sa capacité de  jalonner en caméras suspendues sur ponts et passerelles la question. De son coté le ministère de l’Intérieur, en manque d’effectifs du personnel ( gendarmes, police et mokhaznis) se voue au Comité national de la Prévention des accidents de la circulation (CNPAC) qui, lui aussi, lutte via des spots publicitaires contre les accidents de la circulation mais en vain. Comment alors faire pour éradiquer ce fléau de « caillassement » contre passants et routiers sur nos routes ?
Les pouvoirs publics, en manque de stratégie, se cantonnent au seul acte de contraventions routières, mais devant ce nouveau paysage, de voitures attaquées en pleine voie et autres, causant des pertes humaines et matérielles ils restent figés. Que faire alors ?

En l’absence d’une harmonisation terminologique entre différents acteurs: forces de l’ordre et protection civile de part et centres de secours immédiats d’autre part, plusieurs victimes perdent leur vie. Quand ce n’est pas les accidents de la circulation c’est aujourd’hui la montée en flèche de gangs qui infligent la peur et la mort. On annonce l’inculpation, dans l’affaire survenue récemment sur la route Fès/Meknes de plus de 20 arrestations. Un échantillon de criminels en herbe qui se cherchent jalousement ou par précarité économique à se faire des victimes innocentes.

Depuis le lancement récent de vidéos sur les réseaux sociaux, ces malfrats
changent d’endroits et opèrent sur la route côtière, les routes régionales, la route nationale, ainsi que sur l’autoroute, attaquant camionneurs et  particuliers dans la nuit. Ils savent comment procéder et font ce qu’ils doivent faire en un de temps record, c’est disparaître dans la nature.

Récemment les services de sécurité ont arrêté, des suspects impliqués dans des actes de vol et d’agression commis dans la nuit du 29 juillet, sur la route nationale n°4 reliant Fès et Kénitra. Selon le procureur général près la Cour d’appel de Meknès, ces individus avaient barré la route avec de grosses pierres, interrompant la circulation, pour voler et agresser des conducteurs.  Cette donne pourrait salir l’image d’un Maroc qui chaque année fait campagne pour que les Marocains du monde peuvent revenir chez eux et rendre visite à leur pays.  Ces MRE sont aujourd’hui proie facile à ces voyous qui s’activent tard la nuit sur routes et autoroutes du pays.

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