Le secteur des BTP se met à l’heure de la valorisation et la réutilisation des déchets, mettant à jour la cartographie des opérateurs du béton. Ce qui révèle que des chantiers ouvriront prochainement pour contourner cette activité dont la céramique continue de se faire importée de l’extérieur. Il était temps alors pour une filière qui souffre depuis plusieurs années d’un ralentissement d’activité de reprendre son allure. Ceci dit que des appels d’offres pour cinq projets ont été lancés, et la fédération procédera dans un bref délai à l’ouverture des plis. Il s’agit de la valorisation des déchets des cimenteries et de la sidérurgie, d’une étude concernant l’écosystème de la céramique qui prendra pied à Berrechid, d’une cartographie pour les industriels de béton et de la réutilisation des déchets de chantier. «D’ici à septembre, ces principaux chantiers seront entamés de manière à commencer l’année prochaine sous de bons auspices», espère David Toledano, président de la Fédération marocaine des industries de construction (FMC), surtout que l’exercice en cours semble déjà perdu, comme le pressentaient les professionnels en début d’année.
En effet, hormis le secteur du ciment, dont la consommation s’est améliorée de 2,14% à fin juin à 6,7 millions de tonnes, les autres produits pâtissent de la mauvaise conjoncture. Et même le ciment pourrait connaitre un ralentissement de production pendant les jours des fêtes nationales et religieuses, conclut le journal la Vie éco.
A ce sujet, le secteur du carreau slalome en douceur et son volume d’affaires devrait se contracter de près de 15% cette année du fait des importations qui continuent de plus belle. C’est la preuve que les termes de l’accord tacite conclu avec les importateurs n’est pas respecté. Par conséquent, les céramistes étaient revenus à la charge pour exhorter le ministère de l’Industrie à prendre les mesures de protection adéquates. Quant à la sidérurgie, elle aussi, ne vit pas ses beaux jours. En revanche, l’activité de revêtement se maintient grâce aux efforts déployés par les opérateurs dans le domaine de l’innovation, mais aussi en raison de la faible intensité de la concurrence étrangère.
Au delà de la conjoncture, nombre d’activités du secteur des matériaux de construction sont mises en difficulté par des impôts jugés élevés ou inappropriés (taxe parafiscale, par exemple) ou par l’informel…