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Victimes d’immigration clandestine

Qui est responsable ?

Un spectre hante et s’empare du fléau de l’immigration à partir des côtes marocaines. Une question à laquelle médias, société civile et partis politiques aimeraient la contenir pour réduire le débat public au degré de condamnations. Un débat clivé entre méchants populistes et gentils qui adoptent la sincérité pour échapper à la fausse dichotomie de ces défenseurs accablés de fébrilité vengeresse, et qui se positionnent comme défenseurs de la légalité.

En effet, le drame de migrants clandestins survenu au large des côtes maritimes nationales domine la chronique. Touchée après sommation, l’embarcation rapide « go-fast » qui signifie (dépêche-toi), dissimulait sous une bâche des clandestins, selon l’affirmation des patrouilleurs militaires. Le décès d’une étudiante de 22 ans, qui se trouvait à bord du zodiac clandestin, n’est pas fortuit. Sa présence à bord dépendait des clandestins chargés de la faire traverser de l’autre coté, vers la rive espagnole. Heurtés aux gardes côtes et ne voulant s’obtempérer aux sommations, les militaires interviennent durement, causant la mort d’une jeune femme à bord. Raison de souveraineté territoriale du Royaume fait foi. Autrement le Maroc ne serait qu’une rive à tout venant.

Victime d’une certaine politique transgressive des lois internationaux, la jeune femme n’en est ni la première ni la dernière qui se fait laminer par de telles pratiques. Plusieurs, en majorité africaines en avaient subies des atrocités de la part les gardes côtes européens.
Les manœuvres contre les trafiquants de drogue sont monnaie courante dans le bassin méditerranéen, dont les côtes espagnoles, marocaines, italiennes et autres s’en est une passerelle idoine de marchandises clandestines. Et ceux désormais qui s’en prennent aux autorités maritimes marocaines ne peuvent être au dessus de soupçons, vue la gravité de ce problème dont la victime n’est autre qu’une innocente qui cherche avenir ailleurs. Sachant que depuis le début de l’année en cours, l’Espagne est devenue la première porte d’entrée vers l’Europe, avec près de 38.000 arrivées par voie maritime et terrestre, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Rédaction

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