La production culturelle est plurielle, elle varie entre artistes, éditeurs, sociétés de gestion culturelles etc. Cet ensemble déplore depuis plusieurs années, que le droit d’auteur n’est pas appliqué sur Internet. Et ils s’estiment volés par les internautes bénéficiant de leurs œuvres sans contrôle. Pourtant le Code de la propriété intellectuelle garantit aux différents intervenants de la production musicale :auteurs, compositeurs, musiciens, interprètes, producteurs, le droit d’autoriser et d’interdire la reproduction ou la diffusion de leurs œuvres, ainsi qu’une rémunération de celles-ci proportionnelle aux recettes liées à l’exploitation.
Sauf, qu’avec la montée de fabricants des logiciels, ces utilisateurs qui dans le passé s’illustrent dans la réparation des flippers, se convertissant aujourd’hui dans la fabrication de ces boites à musique, s’en font une aubaine. Considérés comme de simples pirates, leur requalification dans les USB musique est un moyen leur permettant de se faire de l’argent facile sans y être exposés au Fisc.
Jadis les exploitants de cafés, de boites de nuits ou de débit de boissons se procurent les boites à musique sur commande à la société en charge d’exploitation et d’installation, le tout se passe sur déclaration au service des impôts et tout était légal.
De nos jours, surtout dans la ville de Casablanca, la surprise est de voir pulluler cette contrefaçon musicale, bravant et transigeant les garanties du droit d’auteurs et même celui de l’État. Les bénéfices récoltés et copartagés par les proprio de débits de boisson et de ces contrevenant pirates échappent au Fisc et aussi aux artistes. Il suffit de voire ce qui se passe en écoutant certains morceaux de musique téléchargés illégalement sur le net et mis en boite. Et de voir aussi l’argent qui se coule dans les caisses de ces boites, un argent fou qui réjouira, une fois récupéré, le bien être de nos artistes.
Notant qu’instantanément pour écouter telle ou telle chanson, ou seulement quelques morceaux, vous êtes tenus de miser au maximum. De l’arnaque camouflé. Mais le hic dans tout cela, c’est de voir des noms d’auteurs de chansons parfois mal orthographiés. Une façon de constater que les fraudeurs ne sont pas des gens de culture.